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D'une armée prédatrice à une force au service de l’ONU : l’exemple de la Sierra Leone

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Depuis l’indépendance, les gouvernements de Sierra Leone ont eu successivement recours à des méthodes subjectives puis objectives pour contrôler l’armée nationale. Quelles en ont été les conséquences sur le lien entre le pouvoir civil et le commandement militaire et sur le maintien de la paix ?

Corps analyses

La solution du contrôle subjectif (clientéliste) qu'elle passe ou non par le recours à des forces étrangères africaines ou privées, s'est avérée insuffisante voire même destructrice : pendant la guerre, les militaires sierra-léonais sont responsables de plusieurs coups d'État et d'importantes violences contre les civils. Le contrôle objectif (s'appuyant sur l'autonomie de l'institution militaire) permet au contraire d'assurer le retour de la paix. La réforme du secteur de sécurité soutenue par le Royaume-Uni à partir de 1999/2000 s'est avérée centrale. Des militaires britanniques mettent sous tutelle l'armée au profit du politique tout en garantissant une véritable autonomie de l'organisation militaire vis-à-vis de ce même politique. En outre, les missions respectives de la police et de l'armée sont redéfinies, l'armée se concentrant sur les missions de maintien de paix. Enfin, le contrôle du gouvernement est renforcé par le développement d'une organisation civile nouvelle, sierraléonaise, l'Office for National Security.

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ISBN / ISSN

978-2-11-151001-2

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Aline LEBOEUF

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Transformation de l’armée de Terre. Que signifie la réorganisation « vers une armée de Terre de combat » ?

Date de publication
20 février 2025
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En juillet 2023, le général d’armée Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a lancé une transformation des forces terrestres françaises intitulée « Vers une armée de Terre de combat ». 

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L’évolution de la dissuasion élargie américaine en Asie du Nord-Est : vers une perte de crédibilité ?

Date de publication
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Partenaires de longue date des États-Unis en Asie, le Japon et la Corée du Sud bénéficient tous les deux de la dissuasion élargie américaine : en cas d’attaque de grande ampleur sur l’un de ces États, Washington s’engage à leur venir en aide et à répliquer contre l’adversaire.

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Pologne, première armée d'Europe en 2035 ? Perspectives et limites d'un réarmement

Date de publication
05 février 2025
Accroche

Cette  étude cherche à éclairer le public français sur l’évolution de la politique de sécurité et de défense de la Pologne depuis la fin de la guerre froide, puis à évaluer l’importance et la crédibilité du renforcement capacitaire amorcé en 2022, avant de proposer une série de recommandations sur l’évolution de la coopération franco-polonaise.

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L’avenir de la supériorité aérienne. Maîtriser le ciel en haute intensité

Date de publication
24 janvier 2025
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La supériorité aérienne, concept clé dans l’art de la guerre occidental, définit le degré de maîtrise de l’air dans un conflit armé. Condition nécessaire mais non suffisante à la victoire militaire, elle permet de concentrer les efforts aériens au profit des autres objectifs stratégiques et de prémunir les autres armées d’une attrition insupportable. Elle s’obtient par un emploi offensif de la puissance aérienne dans un effort interarmées, afin de neutraliser la puissance aérienne adverse.

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