
À la une
Startups européennes et IA générative : dépasser la domination des Big Tech
L’Europe est à la croisée des chemins : face à la domination des Big Tech américaines sur toute la chaîne de valeur de l’IA générative, des modèles de fondation aux infrastructures cloud, en passant par les canaux de distribution et l’open source, elle risque un décrochage technologique et économique durable. Néanmoins, l’IA générative pourrait aussi représenter une opportunité de transformation économique majeure, avec un potentiel de valeur estimé à 1,5 fois le PIB français. Mais pour en faire un moteur de renouveau économique, l’Europe doit dépasser sa quête illusoire d’indépendance technologique totale et construire un écosystème capable de tirer parti des ressources des Big Tech tout en renforçant ses propres capacités d’innovation.
Un « moment DeepSeek » ?
DeepSeek, érigé comme un champion de l’IA chinoise, présente une amélioration significative sans pour autant révolutionner le domaine. Cependant, des doutes subsistent quant à la véracité des chiffres avancés par la start-up, appelant à nuancer l’engouement médiatique autour d’un éventuel rattrapage technologique chinois. Cette dynamique souligne néanmoins la nécessité de repenser un modèle économique axé uniquement sur la puissance de calcul. Dans ce contexte, l’Europe pourrait se démarquer en misant sur l’innovation ouverte.
L'IA s'en va-t'en guerre. Entretien avec Laure de Roucy-Rochegonde
L’IA transforme profondément le champ de bataille en intégrant tous les aspects de la guerre moderne, de la logistique au renseignement, en passant par la désinformation et les armes autonomes. Cette évolution soulève une rupture éthique majeure, en ce que les principes traditionnels de la guerre, fondés sur l’agentivité humaine, deviennent obsolètes face à des systèmes capables d’identifier et d’éliminer des cibles sans intervention humaine.
Le solutionnisme technologique : vrais problèmes, fausses solutions ?
Le retour de Donald Trump à la tête des États-Unis s’est accompagné d’une montée en puissance spectaculaire des acteurs les plus radicaux de la Silicon Valley. Si un basculement dans une ère techno-libertarienne semble d’ores et déjà en cours, il pourrait se doubler d’une promotion active du technosolutionnisme, qui constitue le socle commun à la plupart des élites de l’oligopole technologique.
Replay - Manipulations numériques : préserver l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA générative
Replay de la conférence "Manipulations numériques : préserver l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA générative" du 4 mars 2025 à l'Ifri.
Déjà conquis par l’IA, les militaires français regardent vers les armes autonomes
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
IA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Intelligence artificielle : quelle gouvernance ?
L’intelligence artificielle est au cœur des enjeux stratégiques contemporains. Alors que le Sommet pour l’Action sur l’IA vient de s’achever à Paris, cet épisode du podcast "Le monde selon l’Ifri" propose un décryptage approfondi des débats et des perspectives en matière de gouvernance mondiale de l’IA.
Intelligence artificielle : la « question fondamentale » de son intérêt général au cœur du Sommet de Paris
Après deux sommets axés sur la sécurité de l'IA, au Royaume-Uni fin 2023, puis en Corée du Sud en mai 2024, le Sommet de Paris est baptisé « sur l'action » et veut ouvrir les débats à tous, sur une intelligence artificielle d'intérêt général. Entretien avec Benjamin Pajot, chercheur associé au Centre géopolitique des technologies de l'Ifri.
« Le sommet sur l’IA est une opportunité de revigorer un multilatéralisme moribond »
Le sommet sur l’intelligence artificielle (IA) s’ouvre ce lundi 10 février à Paris. Laure de Roucy-Rochegonde souligne l’importance d’une coopération internationale en termes de régulation, pour éviter un paysage fragmenté dangereux. Elle milite pour la mise en place d’un « accord de Paris sur l’IA ».
Startups européennes et IA générative : dépasser la domination des Big Tech
L’Europe est à la croisée des chemins : face à la domination des Big Tech américaines sur toute la chaîne de valeur de l’IA générative, des modèles de fondation aux infrastructures cloud, en passant par les canaux de distribution et l’open source, elle risque un décrochage technologique et économique durable. Néanmoins, l’IA générative pourrait aussi représenter une opportunité de transformation économique majeure, avec un potentiel de valeur estimé à 1,5 fois le PIB français. Mais pour en faire un moteur de renouveau économique, l’Europe doit dépasser sa quête illusoire d’indépendance technologique totale et construire un écosystème capable de tirer parti des ressources des Big Tech tout en renforçant ses propres capacités d’innovation.
Un « moment DeepSeek » ?
DeepSeek, érigé comme un champion de l’IA chinoise, présente une amélioration significative sans pour autant révolutionner le domaine. Cependant, des doutes subsistent quant à la véracité des chiffres avancés par la start-up, appelant à nuancer l’engouement médiatique autour d’un éventuel rattrapage technologique chinois. Cette dynamique souligne néanmoins la nécessité de repenser un modèle économique axé uniquement sur la puissance de calcul. Dans ce contexte, l’Europe pourrait se démarquer en misant sur l’innovation ouverte.
Le solutionnisme technologique : vrais problèmes, fausses solutions ?
Le retour de Donald Trump à la tête des États-Unis s’est accompagné d’une montée en puissance spectaculaire des acteurs les plus radicaux de la Silicon Valley. Si un basculement dans une ère techno-libertarienne semble d’ores et déjà en cours, il pourrait se doubler d’une promotion active du technosolutionnisme, qui constitue le socle commun à la plupart des élites de l’oligopole technologique.
IA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Promesses artificielles ou régulation réelle ? Inventer la gouvernance mondiale de l’IA
Face aux risques qui découlent de l'utilisation non régulée de l'intelligence artificielle, technologie clé et vecteur de transformation profonde de la société, l’urgence d’un encadrement harmonisé à l’échelle internationale s’impose plus que jamais. Le « Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle » qui se tiendra à la mi-février pourrait être l'occasion de construire une gouvernance mondiale de l'IA au service du bien commun.
L'IA et les normes techniques en Chine et dans l'UE : Priorités divergentes et le besoin de terrain d'entente
Vu le potentiel hautement perturbateur de l'IA, la coopération mondiale en matière de sécurité et de gouvernance de l'IA est primordiale. Cependant, le potentiel profondément transformateur de l'IA garantit également qu'un niveau élevé de concurrence et de rivalité systémique est probablement inéluctable. Comment l'UE peut-elle gérer au mieux sa relation complexe avec la Chine dans le domaine de l'IA afin d'assurer un niveau nécessaire de coopération malgré la concurrence et les rivalités ?

La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Les progrès fulgurants des techniques d'intelligence artificielle et de la robotique, et surtout leur application au domaine de la défense, font entrevoir l'émergence de nouveaux types de robots militaires, rendus toujours plus autonomes, c'est-à-dire capables de recourir à la force de leur propre chef. Les « robots tueurs » soulèvent néanmoins de nombreuses questions : ces moyens de guerre permettant de ne pas exposer l’humain peuvent-ils être pleinement contrôlés ? Qu’implique le recours à ces technologies ?
L'Intelligence artificielle : quelle gouvernance ?
Les développements de l’Intelligence artificielle (IA) induisent à la fois espoirs et craintes. De multiples forums internationaux tentent d’organiser une coopération en vue d’une régulation qui n’aurait de sens que globale. Il faut désormais dépasser le stade des principes généraux pour qu’elle puisse se concrétiser.
Financer son rival. Quand les États-Unis et l'Europe investissent dans la tech chinoise
Les investissements « sortants », à destination de puissances rivales, font l’objet d’une attention politique croissante des deux côtés de l’Atlantique, dans un contexte de compétition accrue entre les États-Unis et la Chine. L'inquiétude porte sur les investissements américains et européens dans certaines technologies chinoises - telles que l'IA, les biotechnologies, les semi-conducteurs ou l'informatique quantique - qui permettraient à la Chine de développer ses capacités militaires, et poseraient donc des risques pour la sécurité.
Les risques de l’IA. Enjeux discursifs d’une technologie stratégique
L’année 2023 aura été marquée par une ruée vers l’intelligence artificielle (IA) générative à tous niveaux – en particulier financier, médiatique et donc politique –, positionnant celle-ci au centre des discussions internationales comme peu de technologies auparavant.
L'IA s'en va-t'en guerre. Entretien avec Laure de Roucy-Rochegonde
L’IA transforme profondément le champ de bataille en intégrant tous les aspects de la guerre moderne, de la logistique au renseignement, en passant par la désinformation et les armes autonomes. Cette évolution soulève une rupture éthique majeure, en ce que les principes traditionnels de la guerre, fondés sur l’agentivité humaine, deviennent obsolètes face à des systèmes capables d’identifier et d’éliminer des cibles sans intervention humaine.
Déjà conquis par l’IA, les militaires français regardent vers les armes autonomes
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
Intelligence artificielle : la « question fondamentale » de son intérêt général au cœur du Sommet de Paris
Après deux sommets axés sur la sécurité de l'IA, au Royaume-Uni fin 2023, puis en Corée du Sud en mai 2024, le Sommet de Paris est baptisé « sur l'action » et veut ouvrir les débats à tous, sur une intelligence artificielle d'intérêt général. Entretien avec Benjamin Pajot, chercheur associé au Centre géopolitique des technologies de l'Ifri.
« Le sommet sur l’IA est une opportunité de revigorer un multilatéralisme moribond »
Le sommet sur l’intelligence artificielle (IA) s’ouvre ce lundi 10 février à Paris. Laure de Roucy-Rochegonde souligne l’importance d’une coopération internationale en termes de régulation, pour éviter un paysage fragmenté dangereux. Elle milite pour la mise en place d’un « accord de Paris sur l’IA ».
En Russie, vers une militarisation de l'intelligence artificielle ?
« Celui qui maîtrisera l'intelligence artificielle sera le leader du monde ». Cette phrase de Vladimir Poutine a beaucoup fait parler. Pourtant, la Russie semble avoir manqué le train de l'IA, et avoir tourné tout entier son économie vers sa guerre avec l'Ukraine, y compris dans ce secteur.
De Biden à Trump, un continuum pour empêcher l’hégémonie technologique chinoise
Les Etats-Unis multiplient les restrictions pour éviter que la Chine devienne le géant mondial de la technologie, ou au moins pour ralentir ce mouvement, au détriment parfois des entreprises américaines.
États-Unis, Chine, Europe… : qui va gagner la bataille de l’Intelligence artificielle ?
Mercredi 22 janvier, la Maison-Blanche a dévoilé un projet d'investissement massif dans l'intelligence artificielle. La veille, Donald Trump avait annoncé en conférence de presse la conception d'un fond privé d'« au moins 500 milliards de dollars » et la création d'une société baptisée « Stargate », permettant la construction d'infrastructures et de « data centers » dédiées à l'IA aux États-Unis.

L’IA et le nouveau visage de la guerre
Jusqu’à quel point l’essor de l’intelligence artificielle rend caduques les règles qui prévalaient jusqu’ici en matière de contrôle de la force dans le domaine de la guerre? C’est la question qu’aborde le podcast «IA qu’à m’expliquer» du quotidien Le Temps.
Robots tueurs, essaims de drones armés… Le champ de bataille à l’heure de l’intelligence artificielle
Une nouvelle course à l’armement est engagée autour des armes autonomes (drones, chars ou robots sentinelles) capables de choisir des cibles et de tirer sans intervention humaine. Pour les industriels de la défense, la guerre en Ukraine sert de laboratoire pour tester ces nouvelles technologies.
La guerre à l’heure de l’IA
À l’heure où les développements de cette technologie dans le domaine militaire avancent plus vite que les institutions chargées de les réguler, Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l’IFRI et chercheuse associée au CERI (Sciences Po), présente dans « La guerre à l’ère de l’intelligence artificelle. Quand les machines prennent les armes » les défis posés par le déploiement de ces « robots tueurs » en temps de guerre. À l’instar, en leur temps, du « père de la bombe atomique » Robert Oppenheimer et de ses collaborateurs, les artisans de l’IA sont aujourd’hui confrontés aux implications morales de leurs recherches, et de leurs possibles usages destructeurs. Extraits choisis.
Replay - Manipulations numériques : préserver l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA générative
Replay de la conférence "Manipulations numériques : préserver l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA générative" du 4 mars 2025 à l'Ifri.
Intelligence artificielle : quelle gouvernance ?
L’intelligence artificielle est au cœur des enjeux stratégiques contemporains. Alors que le Sommet pour l’Action sur l’IA vient de s’achever à Paris, cet épisode du podcast "Le monde selon l’Ifri" propose un décryptage approfondi des débats et des perspectives en matière de gouvernance mondiale de l’IA.
Intelligence artificielle : la « question fondamentale » de son intérêt général au cœur du Sommet de Paris
Après deux sommets axés sur la sécurité de l'IA, au Royaume-Uni fin 2023, puis en Corée du Sud en mai 2024, le Sommet de Paris est baptisé « sur l'action » et veut ouvrir les débats à tous, sur une intelligence artificielle d'intérêt général. Entretien avec Benjamin Pajot, chercheur associé au Centre géopolitique des technologies de l'Ifri.

Quelles sont les puissances de l’IA ? Avec Laure de Roucy-Rochegonde
Pour Elon Musk, « l’IA est bien plus dangereuse que l’arme nucléaire » et « causera probablement une troisième guerre mondiale ». Des propos alarmistes qui ne nous aident pas à comprendre ce qui se joue, à l’échelle internationale, dans cette course au développement d’IA où l’on croise les Etats-Unis, la Chine, mais aussi l’Europe et bien d'autres puissances encore.
Investir ou périr : l’IA est-elle une question de fonds ?
Les investissements pleuvent pour financer la recherche et les infrastructures nécessaires au développement de l'intelligence artificielle. États, entreprises, fonds d'investissements et petits actionnaires : tous veulent croire en la révolution technologique et promise par l'IA.
En Russie, vers une militarisation de l'intelligence artificielle ?
« Celui qui maîtrisera l'intelligence artificielle sera le leader du monde ». Cette phrase de Vladimir Poutine a beaucoup fait parler. Pourtant, la Russie semble avoir manqué le train de l'IA, et avoir tourné tout entier son économie vers sa guerre avec l'Ukraine, y compris dans ce secteur.

Les grands dangers de l’IA. Décryptage par Laure de Roucy-Rochegonde
Laure de Roucy-Rochegonde est directrice du centre Géopolitique des technologies et auteure pour l’Ifri d’un rapport sur la gouvernance internationale de l’IA. Elle fait état dans la matinale de Radio Classique, des dangers de l'intelligence artificielle et de la nécessité d'établir un cadre de gouvernance mondiale de cette technologie.
États-Unis, Chine, Europe… : qui va gagner la bataille de l’Intelligence artificielle ?
Mercredi 22 janvier, la Maison-Blanche a dévoilé un projet d'investissement massif dans l'intelligence artificielle. La veille, Donald Trump avait annoncé en conférence de presse la conception d'un fond privé d'« au moins 500 milliards de dollars » et la création d'une société baptisée « Stargate », permettant la construction d'infrastructures et de « data centers » dédiées à l'IA aux États-Unis.

L’IA et le nouveau visage de la guerre
Jusqu’à quel point l’essor de l’intelligence artificielle rend caduques les règles qui prévalaient jusqu’ici en matière de contrôle de la force dans le domaine de la guerre? C’est la question qu’aborde le podcast «IA qu’à m’expliquer» du quotidien Le Temps.

Révolution numérique, IA et régulation : conversation avec Aiman Ezzat, DG de Capgemini - World Policy Conference 2024
Samedi 14 décembre 2024 - 17ᵉ édition de la World Policy Conference à Abou Dhabi, Émirats arabes unis. Une conversation entre Aiman Ezzat, directeur général du Groupe Capgemini, et Thierry de Montbrial, fondateur et président exécutif de l'Ifri et de la WPC. Parmi les sujets abordés figurent la révolution numérique et l'essor de l’intelligence artificielle dans ce contexte.

Laure de Roucy-Rochegonde - Le robot est-il un adversaire comme un autre ?
Cette année, la thématique abordée par le 36e Forum Philo Le Monde - Le Mans est à la fois universelle et peut paraître provocatrice : « Jamais sans mon ennemi ? ». Dans un monde marqué par des transitions écologiques, technologiques et sociétales majeures, des tensions internationales, des conflits, des guerres où la négation de l’autre est souvent mise en avant, ainsi que par des mouvements migratoires sans précédent, cette réflexion s’inscrit pleinement dans les enjeux du moment.

Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Sciences Politiques
Ce mardi 19 novembre, l’invitée de 8h15 était Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Science politique, directrice du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, chercheuse associée au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), auteure de « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle : quand les machines prennent les armes », aux Presses Universitaires de France.
Laure de Roucy-Rochegonde et la guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Laure de Roucy-Rochegonde est docteur en sciences politiques. Elle signe un ouvrage qui pose des questions vertigineuses ; « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle », ou comment les armes sont en train de devenir autonomes, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les conflits futurs.
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
