La question de l’entrée de la Turquie dans la Communauté puis dans l’Union européenne se pose depuis le traité d’association de 1963. Elle est devenue véritablement d’actualité depuis le Conseil européen d’Helsinki, en décembre 1999, qui a lancé la phase dite de 'pré-adhésion', sur la base des 'critères de Copenhague'. Après l’élargissement à l’Est, le 1er mai 2004, qui fait de l’Union européenne un ensemble d’une grande hétérogénéité, la perspective de l’adhésion de la Turquie suscite ici et là en Europe de nombreuses craintes, souvent nourries de sombres phantasmes. Si la question turque semble bien poser celle de l’identité d’une Europe qui n’a jamais su ou pu se définir géographiquement, culturellement ou spirituellement, elle ne doit pas occulter le fait que l’Union doit respecter les engagements pris de façon répétée vis-à-vis d’Ankara, sans oublier que la Turquie restera, quoiqu’il arrive, le lieu de passage obligé des relations entre l’Europe, l’Asie centrale, la Russie et le Moyen-Orient.
Thierry de Montbrial est directeur de l'Ifri.
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La question turque