Le THAAD en Corée du Sud - Enjeux capacitaires, stratégiques et diplomatiques
Depuis plusieurs année, de très importants débats ont lieu en Corée du Sud autour de l'opportunité, ou non, d'avoir une batterie antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) américaine déployée sur la péninsule.
La politique de Séoul a longtemps été de nier toute négociation avec les Etats-Unis sur ce sujet, sans pour autant refuser formellement le déploiement, cela essentiellement afin de ne pas froisser la Chine. Mais le 7 juillet 2016, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont, d'un commun accord, décidé de l'installation d'une batterie THAAD en 2017. Ce changement de position rapide et assez inattendu est une conséquence du quatrième essai nucléaire de Pyongyang, le 6 janvier 2016, et de ses nombreux tests de missiles.
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La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran.
Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.