Les conséquences du Brexit en matière d'énergie
Le 23 juin 2016, les Britanniques se sont prononcés à 51,9% contre 48,1% en faveur d'une sortie de l'Union Européenne. Bien que le résultat de ce référendum ne soit pas juridiquement contraignant, les camps du "Remain" et du "Brexit" se sont engagés à respecter le vote majoritaire. La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne doit désormais être considérée comme inévitable et cette perspective est même renforcée par le slogan "Brexit means Brexit".
Néanmoins, il est toujours très difficile de savoir à quoi cette sortie ressemblera. Un discours récent de Theresa May a bien permis de détailler certains principes de la négociation, et notamment d'acter un renoncement à la participation au marché intérieur. Cependant, la négociation avec les 27 autres Etats membres sera longue et le Royaume-Uni devra traverser au moins deux années de fortes incertitudes. Partant des différents scénarios possibles, cette note analyse les implications du Brexit pour la politique énergétique et climatique, au Royaume-Uni et au sein de l'Union européenne.
Ce contenu est disponible en anglais uniquement: The Energy Sector Implications of Brexit
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes marchés du carbone peuvent-ils faire une percée à la COP29 ?
Les marchés volontaires du carbone (MVC) ont un potentiel élevé, notamment pour réduire le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique, en particulier en Afrique.
Le secteur électrique indien à la croisée des chemins : relever les défis des distributeurs d'électricité
Le secteur électrique indien a besoin d’une réforme urgente.
L’approvisionnement énergétique de Taïwan : talon d’Achille de la sécurité nationale
Faire de Taïwan une « île morte » à travers « un blocus » et une « rupture de l’approvisionnement énergétique » qui mènerait à un « effondrement économique ». C’est ainsi que le colonel de l’Armée populaire de libération et professeur à l’université de défense nationale de Pékin, Zhang Chi, décrivait en mai 2024 l’objectif des exercices militaires chinois organisés au lendemain de l’investiture du nouveau président taïwanais Lai Ching-te. Comme lors des exercices ayant suivi la visite de Nancy Pelosi à Taipei en août 2022, la Chine avait défini des zones d’exercice faisant face aux principaux ports taïwanais, simulant de fait un embargo militaire de Taïwan. Ces manœuvres illustrent la pression grandissante de Pékin envers l’archipel qu’elle entend conquérir et poussent Taïwan à interroger sa capacité de résilience.
La difficile réorganisation des chaînes de valeur des matières premières critiques – regards sur les politiques européennes de réduction des risques
La demande de matières premières critiques devant, au minimum, doubler d’ici 2030 dans le contexte des politiques actuelles de transition énergétique, la concentration des approvisionnements en matières premières critiques (MPC) – et plus encore, des capacités de raffinage – dans une poignée de pays est devenue l’une des questions fondamentales au sein des discussions internationales, bilatérales et nationales. La position dominante de la Chine et les contrôles successifs des exportations de MPC (récemment le germanium, le gallium, les technologies de traitement des terres rares, l’antimoine) indiquent une tendance à l’instrumentalisation des dépendances critiques.