Les relations russo-américaines à l'épreuve de la prolifération
Dmitri Trenin est directeur-adjoint au Carnegie Center à Moscou. Ce texte résulte de réflexions menées dans le cadre d’un programme de recherche qui a bénéficié du soutien du Commissariat à l’énergie atomique.
Traduction : Dominique David et Christophe Jaquet.
Résumé:
Le temps de la guerre froide est révolu, et avec lui les concepts de «parité stratégique» et de «destruction mutuelle assurée». Face aux risques endémiques de prolifération nucléaire, Washington et Moscou ne peuvent se contenter de décisions unilatérales, qu’il s’agisse de défense antimissile ou de réductions des arsenaux nucléaires. Il est temps au contraire de changer la donne, en créant les conditions d’une nouvelle coopération en matière de sécurité, pour mieux répondre au nouvel environnement mondial. À cet égard, le débat actuel sur la défense antimissile américaine peut servir de base à la recherche de solutions inédites entre les États-Unis, l’Union européenne et la Russie. Dans ce sens, l’inclusion de la Russie au sein de l’OTAN apparaît, à terme, comme le seul moyen d’atteindre un objectif ambitieux, mais réaliste : construire un espace de paix del’Atlantique au Pacifique.
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