Ruptures et continuités de la vie politique japonaise
Shuichi Wada est chargé de recherches au Japan Center for International Exchange (JCIE).
Résumé:
L’élection de Junichiro Koizumi à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD), en avril 2001, puis sa nomination au poste de Premier ministre témoignent d’un changement profond de la vie politique japonaise. C’est la première fois, en effet, qu’un candidat ne représentant officiellement aucune faction accède aux plus hautes responsabilités du pays. Koizumi doit en réalité son élection à l’appui sans précédent de la base du PLD, qui correspond au vaste soutien dont il bénéficie dans l’électorat et dans les médias. Au-delà du changement de style imprimé à la vie politique de l’archipel, les réformes envisagées par le nouveau gouvernement pourraient d’ailleurs entraîner d’autres transformations, en sapant les fondements-mêmes de la structure traditionnelle du PLD, dont la plupart des leaders traditionnels entendent bien résister. Mais si la popularité de Koizumi venait à décliner, et si les réformes attendues par le pays ne se concrétisaient pas ou ne tenaient pas leurs promesses, la politique des factions pourrait reprendre de la vigueur.
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