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Turquie : le mouvement kurde à l'heure du « processus de paix »

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Accroche

Alors que le processus de paix entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le gouvernement turc est au point mort, ce dernier tente de contourner les acteurs kurdes de Turquie en prenant appui sur le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), qui domine le Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak. 

Corps analyses

Mais les organisations qui composent le mouvement kurde en Turquie tirent leurs sources de l’espace politique turc lui-même, et ne peuvent donc être marginalisées dans les négociations.

Olivier Grojean est maître de conférences en science politique à Aix-Marseille Université, en délégation au CNRS (chaire CNRS/université en Relations internationales). Il est l’auteur de nombreux articles sur le mouvement kurde de Turquie et a dirigé (avec Gilles Dorronsoro) Identités et politique. De la différence culturelle au conflit (Presses de Sciences Po, 2014).

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 2, été 2014

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

La renaissance des revendications kurdes en Turquie

Entre association et différenciation : les Kurdes et la gauche turque

Dynamiques de radicalisation : les différents partis kurdes et le PKK

Le PKK en guerre contre l’Etat turc

Transnationalisation et stratégies d’homogénéisation

Guérilla, contre-insurrection et politique légale

Le mouvement kurde de Turquie dans les années 2000

Le « nouveau » PKK

Les revendications kurdes au sein du système politique légal

 

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Mosquée Süleymaniye, Istanbul, Turquie
Programme Turquie/Moyen-Orient
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Le programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri fournit une expertise sur l’évolution des systèmes politiques, des sociétés et des économies de la région. Il se focalise d’une part sur les évolutions en Turquie et au Levant (influences turque et iranienne, risque de morcellement des États de la région, recompositions diplomatiques), et également au Maghreb (insertion du Maghreb dans les circuits mondiaux, relations politiques et économiques avec l’Europe et avec l’Afrique sub-saharienne…).

Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?

Date de publication
14 octobre 2024
Accroche

Avec plusieurs objectifs en vue, dont celui de devenir un acteur diplomatique incontournable sur la scène régionale et internationale, Ankara tente de rapprocher Hargeisa et Addis Abeba qui s’opposent sur un accord entre ce dernier et le Somaliland. Si la troisième réunion prévue mi-septembre a été repoussée, l’initiative a permis de préserver un canal de discussion... Et les nombreux intérêts turcs dans la région.

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Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition

Date de publication
26 août 2024
Accroche

Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.

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Iran et Israël : meilleurs ennemis

Date de publication
07 juillet 2024
Accroche

L’attaque de missiles iraniens sur le sol israélien le 13 avril 2024, suivie par une riposte d’Israël visant une base militaire proche d’un des principaux sites nucléaires iraniens, fut le point d’orgue d’une guerre multiforme qui oppose les deux pays depuis plusieurs décennies. Alors qu’Israël entretenait les meilleures relations, diplomatiques et même militaires, avec l’Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi, il est apparu très vite qu’il n’en serait pas de même avec la République islamique.

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La France a-t-elle encore une politique arabe ?

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.

Comment citer cette étude ?

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Turquie : le mouvement kurde à l'heure du « processus de paix », de L'Ifri par
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