Winning in Libya: By Design or Default?
L'insurrection libyenne de 2011 provoque la chute finale du Guide Suprême Mouammar Kadhafi. Suite à un mandat unique des Nations Unies, une coalition menée par l'OTAN est chargée de mettre en œuvre un embargo sur les armes, une zone d'exclusion aérienne et les conditions nécessaires à la protection de la population contre les attaques armées.
Alors que les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies n'avaient pas prescrit de changement de régime, de nombreux acteurs politiques considéraient cette issue comme souhaitable. Cette divergence en termes d'objectifs a suscité un manque de direction politique claire au niveau stratégique qui s'est souvent traduit par une certaine incohérence dans la planification opérationnelle. Les auteurs soutiennent que cette confusion tend à démontrer que les moyens mis en œuvre, tout comme le résultat final, ont été atteints par défaut plutôt qu'à dessein. Ce fossé entre décisions politiques et opérations militaires pourrait avoir un impact sur les futures opérations de l'OTAN et sur la cohésion politique de l'Alliance. Ainsi, le cas libyen, qui souligne le besoin de renforcer la cohérence stratégique et opérationnelle, vient offrir des leçons aux décideurs politiques et militaires, notamment en matière de puissance aérienne.
Cette étude est uniquement disponible en langue anglaise – Winning in Libya: By Design or Default?
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesEntre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran.
Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.