Asie : Chine, Indonésie, Japon, Malaisie, Pakistan, Viêt-nam... Edition 2004-2005
En 2004, l'importance de l'Asie orientale en tant que pôle majeur du monde contemporain s'affirme, en dépit de la fragilité de ses systèmes financiers, largement dépourvus de mécanismes régionaux. Différentes évolutions illustrent ce retour sur le devant de la scène.
Chine - Le changement de génération effectué au XVIe congrès du Parti communiste, confirmé par la montée en puissance du président Hu Jintao, traduit la volonté des dirigeants d'insérer le pays dans l'économie globale et d'en faire une des 'locomotives' de la croissance.
Japon - Gouverné par le charismatique J. Koizumi, il paraît renouer avec l'efficacité politique et s'engager sur le chemin de la reprise. Politiquement rivaux mais pragmatiques, Pékin et Tokyo sont de surcroît amenés à coopérer, alors que les processus d'intégration régionale (ASEAN, APEC) se consolident.
Asie du Sud-Est - À son rythme, elle renouvelle ses dirigeants dans le cadre de scrutins qui, malgré des blocages et des crispations autoritaires, soulignent la maturité politique des électeurs. En témoignent, en Indonésie, l'élection de S. B. Yudhoyono ou, en Malaisie, celle de A. Badawi, qu'accompagne une certaine marginalisation dez islamistes. Ignorant ce vent démocratique, le Parti communiste du Viêt-nam s'emploie à conserver son pouvoir sans partage tout en modernisant le pays à marche forcée.
Asie du Sud - Le Pakistan ne laisse pas d'inquiéter : le pouvoir de P. Musharraf peine de plus en plus à trouver son équilibre entre l'alliance avec les États-Unis, les exigences de l'armée et les pressions insistantes des islamistes.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Asie : Chine, Indonésie, Japon, Malaisie, Pakistan, Viêt-nam... Edition 2004-2005
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa coopération de sécurité maritime dans le Pacifique
La France joue un rôle important dans la sécurité maritime du Pacifique, notamment à travers la participation active de ses territoires d'outre-mer et la contribution de ses forces armées stationnées aux initiatives de coopération régionale.
L'IA et les normes techniques en Chine et dans l'UE : Priorités divergentes et le besoin de terrain d'entente
Vu le potentiel hautement perturbateur de l'IA, la coopération mondiale en matière de sécurité et de gouvernance de l'IA est primordiale. Cependant, le potentiel profondément transformateur de l'IA garantit également qu'un niveau élevé de concurrence et de rivalité systémique est probablement inéluctable. Comment l'UE peut-elle gérer au mieux sa relation complexe avec la Chine dans le domaine de l'IA afin d'assurer un niveau nécessaire de coopération malgré la concurrence et les rivalités ?
L’essor du programme spatial taïwanais : Construire une industrie, soutenir la sécurité nationale
Taïwan, connu pour son leadership dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de l’information et de la communication (TIC), fait aujourd’hui des progrès significatifs dans l’industrie spatiale. Bien qu’historiquement modeste, le programme spatial taïwanais s’est transformé depuis 2020, sous l’impulsion de la présidente Tsai Ing-wen qui s’est engagée à développer les capacités spatiales du pays. Parmi les étapes clés figurent l’adoption de la loi sur le développement spatial et la création de l’Agence spatiale taïwanaise (TASA), qui a renforcé les ressources et la visibilité des ambitions spatiales de Taïwan.
La surproduction chinoise de puces matures : Des craintes infondées
La Chine, plutôt que d’inonder le marché mondial des semi-conducteurs à technologies matures, s’en dissocie. Si les politiques industrielles chinoises favorisent de plus en plus la production nationale de semi-conducteurs, sa propre demande en puces, en constante augmentation, devrait empêcher une arrivée massive de puces chinoises à bas prix sur les marchés étrangers. Cependant, à mesure que Pékin progresse dans son objectif de réduire la dépendance des industries nationales aux puces étrangères, les entreprises européennes et américaines de semi-conducteurs à technologies matures pourraient ressentir les effets d’un écosystème de semi-conducteurs chinois de plus en plus « involué » (内卷).