L’Angola sous Joao Lourenço : un changement a minima de l’État MPLA
En 2017, l’arrivée au pouvoir de João Lourenço a mis un terme à près de quatre décennies de règne de l’ancien chef de l’État, José Eduardo Dos Santos.
Le premier objectif de João Lourenço a été de renforcer son autorité en nommant à de hautes fonctions des personnalités qui lui sont proches et des cadres de l’ancien pouvoir qui lui avaient fait allégeance. La rapidité de la prise de contrôle par le nouveau « camarade numéro un » de tous les centres de décision – armée, renseignement, sociétés d’État, secteur pétrolier et surtout le parti-État MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) – a surpris les caciques de l’ère Dos Santos dont certains ont été brusquement écartés, voire condamnés à des peines de prison. Désormais ancré aux commandes de l’Angola, João Lourenço est cependant confronté à une profonde crise économique, la plus inquiétante pour le pays depuis la fin de la guerre civile en 2002.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L’Angola sous Joao Lourenço : un changement a minima de l’État MPLA
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa Haute Autorité à la consolidation de la paix (HACP) au Niger 2011-2023. Placer l’État au cœur de la prévention et de la gestion des conflits
Comme les autres pays sahéliens, le Niger est touché par le terrorisme depuis maintenant presque deux décennies. Ce phénomène a mis en lumière à la fois les limites des appareils sécuritaires de ces pays mais également, de manière plus profonde, leur incapacité à offrir une stabilité aux populations de certaines parties de leur territoire. D’une certaine manière ces « insurrections djihadisées » s’inscrivent dans la continuité de groupes qui, régulièrement prennent les armes contre les États centraux.
Le président spirituel du Kenya et la création d'une nouvelle république : William-Ruto, les évangéliques du Kenya et les mobilisations religieuses dans la politique électorale africaine
Au cours des deux dernières décennies, un nouveau paradigme est apparu en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique : l’influence croissante des églises évangéliques et de leurs dirigeants dans les dynamiques électorales. La croissance numérique et démographique de ces mouvements religieux semble aller de pair avec leur rôle de plus en plus marqué dans la vie politique de ces deux régions, une présence qui a un impact sur les processus électoraux, mais aussi sur les sociétés et les formes que prend la gouvernance.
Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?
Avec plusieurs objectifs en vue, dont celui de devenir un acteur diplomatique incontournable sur la scène régionale et internationale, Ankara tente de rapprocher Hargeisa et Addis Abeba qui s’opposent sur un accord entre ce dernier et le Somaliland. Si la troisième réunion prévue mi-septembre a été repoussée, l’initiative a permis de préserver un canal de discussion... Et les nombreux intérêts turcs dans la région.
Tchad : de Déby à Déby. Les recettes d’une succession dynastique réussie (2021-2024)
Comme au Togo et au Gabon, la transition qui a eu lieu au Tchad de 2021 à 2024 a abouti à une succession dynastique. Mahamat Idriss Déby a succédé à son père Idriss Déby Itno, qui fut président du Tchad de 1996 à 2021. Alors que la majorité des Tchadiens espéraient une alternance et un changement de gouvernance, le « système Déby » est parvenu à se maintenir.