Où va le SPD ? Les sociaux-démocrates allemands et la sortie de crise(s)

Que l’on pense à la France, à la Grèce, aux Pays-Bas, à la Pologne, à l’Autriche ou à l’Allemagne, les partis sociaux-démocrates ou socialistes européens sont en perte de vitesse, quand ils ne sont pas tout simplement menacés de disparition.
La crise du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) a paradoxalement commencé par la victoire éclatante de Gerhard Schröder en 1998. À en croire les commentateurs, le SPD va de mal en pis depuis lors. Les indicateurs sont effectivement au rouge : division par deux du nombre d’adhérents, perte massive d’élus, suite ininterrompue d’éditoriaux annonçant la mort imminente du parti, qui pour s’en délecter, qui pour le déplorer.
Cette note se propose de revenir sur l’ère Schröder puis sur l’évolution du parti à l’ombre de la chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel. Enfin, seront abordées les pistes que le parti explore pour relever la tête dans le cadre des campagnes électorales en cours.
Normalien agrégé d’allemand, Etienne Dubslaff est Maître de conférences en études germaniques à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et membre du Centre de recherches et d’études germaniques (CREG, EA4151).
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Où va le SPD ? Les sociaux-démocrates allemands et la sortie de crise(s)
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.