« Acquise à Trump, la working class blanche ne suffira pas à lui assurer la victoire »
Déclinante en nombre dans un pays toujours plus multiculturel, la classe populaire blanche ne pourra pas à elle seule assurer la victoire à Trump, explique Corentin Sellin, professeur agrégé d'histoire et auteur d'une note pour l'IFRI sur le sujet.
Dans sa course à la Maison Blanche, Donald Trump bénéficie d'une forte mobilisation de l'électorat populaire blanc. Touché de plein fouet par la désindustrialisation du pays et la crise de 2008, les cols bleus se paupérisent et «décrochent» de la classe moyenne. Dans une note publiée cette semaine, Corentin Sellin, professeur agrégé d'histoire et collaborateur de l'IFRI, analyse le lien extrêmement fort que Donald Trump entretient avec cet électorat jusqu'ici délaissé par le parti républicain. Pour ce chercheur spécialiste de la politique américaine, c'est grâce à leur mobilisation que le candidat républicain a remporté les primaires de 2016. Pour autant, Donald Trump doit élargir sa base électorale pour gagner en novembre, conclut-il.
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