Aramco, pilier du virage économique du royaume wahhabite
Dans un contexte de prix du baril durablement bas, l'Arabie saoudite multiplie les mesures pour garder la tête hors de l'eau. Fortement dépendant de cette ressource puisée dans ses abondantes réserves, le plus gros exportateur de pétrole du monde doit faire face à un déficit budgétaire record, une redistribution des rapports de force dans le secteur pétrolier et amorcer sa transition énergétique. Renforcement dans le secteur du raffinage, positionnement sur le marché asiatique, projets de privatisation : l'adoption d'un nouveau cap stratégique pour le royaume passe donc nécessairement par sa compagnie pétrolière, la Saudi Aramco. Sans opérer de bouleversement, le pays glisse vers un nouveau modèle.
L'annonce a étonné en ce début d'année. La Saudi Aramco devrait faire son entrée en Bourse prochainement. Certes, moins de 5% du capital de la gigantesque compagnie pétrolière d'État, qui fournit l'essentiel des revenus au royaume (91% des recettes budgétaires) de la péninsule arabique, seraient ouverts aux investisseurs étrangers (cf. BIP des 11.1 et 27.04). "Aramco est beaucoup trop stratégique pour l'Arabie saoudite pour en confier totalement la gestion à des étrangers", explique Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l'Institut français des relations internationales (IFRI)....
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