Charia, terrorisme, nouveaux équilibres géopolitiques... Les conséquences du retour des talibans à Kaboul
Les conflits et la géopolitique n'attendent pas, Le Monde devant soi non plus. Qui aurait imaginé que les talibans reprendraient le contrôle de l'Afghanistan si vite après le retrait des États-Unis? Il y avait bien des signaux plus ou moins faibles depuis quelques semaines, mais la rapidité avec laquelle le mouvement fondamentaliste a fait tomber Kaboul a pris tout le monde de court, à commencer par Washington.
En quatre jours seulement, les talibans se sont emparés du palais présidentiel et depuis, les populations locales veulent fuir la terreur: les Occidentaux, évacués par leurs gouvernements respectifs, et les Afghans, prêts à tout pour partir, comme on a pu le voir sur ces images déchirantes d'habitants accrochés au train d'atterrissage d'un avion en train de décoller...
Alors qui sont les talibans de 2021? Qui était exactement Ashraf Ghani, le président qui a fui? Biden a-t-il manqué de flair en retirant les troupes américaines aussi vite? Les talibans ont-ils des soutiens à l'international?
Réponses dans Le Monde devant soi, le podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.
Invité de cet épisode du Monde devant soi: Marc Hecker, directeur de la recherche et de la valorisation à l'Institut français des relations internationales, et coauteur avec Élie Tenenbaum de La Guerre de vingt ans – Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle aux Éditions Robert Laffont.
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