Climat: la Russie s'engage à minima
A quatre mois de la très attendue Conférence sur le Climat à Paris en décembre (COP21), la Russie revendique à l'ONU plus d'un million de km² dans l'Arctique. L'ONG Greenpeace dénonce cette envie d'exploiter à des fins pétrolières, un nouvel espace de mer dégagé par la fonte des glaciers. L'occasion de revenir sur la politique climatique de la Russie.
Fin juin, 41 pays, parmi les 196 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, avaient déjà déposé leur contributions, pour la COP21. Ces plans nationaux doivent définir les objectifs pour lesquels les pays sont prêts à s'engager pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle.
Chercheuse au Centre Energie de l'Institut français des relations internationales (IFRI) Carole Mathieu explique : «Les attentes sont différenciées selon les pays, en fonction de leur contribution à la hausse des émissions. On attend des grands émetteurs, passés et actuels, des contributions ambitieuses et détaillées. (…) L’idée est que chacun précise son plan d’actions, en fonction de ce qu’il estime juste et ambitieux au regard de sa propre situation».
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