Coup d’Etat au Mali : l’ombre de la rivalité franco-russe
En première partie, retour de Birmanie, où la contestation du coup d’Etat de février laisse place à la reprise de conflits ethniques. Puis, direction le Mali où les militaires sont seuls au pouvoir. En quoi cette situation est conflictuelle pour la France et dans l'intérêt de la Russie ?
Le 24 mai 2021, un nouveau coup d'État a eu lieu au Mali. Le chef de la junte a été déclaré président de la transition la semaine dernière et sera formellement investi dans les heures qui viennent.
Derrière ce nouveau coup de force se cachent des jeux de pouvoir et d’influence qui dépassent largement les frontières du Mali. En effet, si Paris a rapidement dénoncé ce coup de force et même suspendu jusqu’à nouvel ordre les opérations conjointes avec les militaires maliens, il pourrait aussi constituer une opportunité pour enclencher un début de désengagement des troupes françaises. Ce mouvement ferait les affaires de tout un courant qui prend de l’ampleur au Mali et qui porte le projet d’un remplacement de l’ancienne puissance coloniale par la Russie.
Quelle est la réalité et le poids de ce courant pro-russe ? Est-ce que Moscou est enclin à investir sur ce terrain miné ? Comment l’Afrique est-elle en train de devenir un nouveau terrain d’affrontement entre la France et la Russie ?
Conversation avec Serge Michailof, chercheur associé à l’Iris, ancien directeur opérationnel de la Banque mondiale, ancien directeur exécutif chargé des opérations de l’AFD et Thierry Vircoulon, chercheur associé au centre Afrique subsaharienne de l’IFRI.
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