Donald Trump commence-t-il à gêner le camp républicain?
Donald Trump a occupé tout l'espace médiatique américain et même mondial pendant quatre ans. Chassé de la Maison Blanche, banni des réseaux sociaux, l'ancien président américain est moins visible, mais continue de rassembler des milliers de partisans lors de ses meetings, comme le week-end dernier au Texas. Il reste de loin la figure la plus imposante du parti républicain et le candidat le mieux placé dans le camp conservateur pour reprendre la Maison Blanche en 2024.
Mais ses déclarations toujours plus provocantes, son refus absolu de reconnaître sa défaite commencent à inquiéter au sein du camp conservateur, et la cote de popularité du bouillant milliardaire semble s'effriter. Au sein du parti, certains des candidats qu'il soutient dans le cadre des prochaines élections de mi-mandat peinent à rassembler autant de fonds que leurs concurrents. Donald Trump a des ennuis avec la justice à New York et dans l'État de Géorgie, et devra faire face aux conclusions des travaux de la Commission d'enquête sur l'assaut du Capitole. L'ex-président américain, en roue libre et convaincu de son pouvoir, commence-t-il à gêner son propre camp ?
Avec Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’Université Panthéon-Assas, spécialiste de la politique et de la société américaine, auteur de l'ouvrage Kamala Harris, l’Amérique du futur, éditions Nouveau Monde.
Une émission présentée par Anne Corpet, préparée par Sigrid Azeroual et réalisée par Claude Battista.
Réécouter l'émission sur le site de RFI
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