Elections allemandes : Olaf Scholz, l'outsider qui s'envole dans les sondages
Le suspense est à son comble pour les législatives du 26 septembre, alors que les conservateurs sont plombés par les ratés de leur candidat, Armin Laschet, qui veut succéder à Merkel.
Le ton monocorde de ses discours lui a valu le surnom de "Scholzomat" ("l'automate") dans les années 2000. Depuis, Olaf Scholz, ministre des Finances allemand et candidat du Parti social-démocrate (SPD) à la chancellerie, n'a pas vraiment gagné en charisme, comme l'a démontré son premier meeting de campagne, le 14 août, à Bochum, sans envolées.
- "On est loin d'un Gerhard Schröder, qui savait jouer d'une certaine proximité avec le public, observe Paul Maurice, chercheur au Comité d'étude des relations franco-allemands de l'Ifri.
A l'approche des législatives du 26 septembre, c'est pourtant lui que les Allemands aimeraient voir succéder à Angela Merkel. Selon un sondage récent, 41% le préféreraient comme chancelier. Loin devant l'écologiste Annalena Baerbock (12 %), plombée, dès juin, par des approximations sur son CV et des accusations de plagiat, mais également devant le conservateur Armin Laschet (16%).
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Mais l'embellie sur son nom commence à profiter au SPD, qui font jeu égal avec les conservateurs dans les sondages.
- "Le suspense est total, tout se jouera dans les trois dernières semaines", prédit Paul Maurice. Les tractations pour former un gouvernement pourraient, elles, durer longtemps.
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