Entre Washington et Moscou, la cyberguerre froide est déclarée
La violence des échanges entre les candidats est alimentée par les «fuites» de WikiLeaks à charge contre Hillary Clinton, que Washington impute à des piratages ordonnés par Moscou.
On aura rarement vu présidentielle américaine se jouer autant sur deux plans entremêlés. A l’avant-scène, Trump contre Clinton ; en toile de fond, Moscou contre Washington. Depuis des mois, le FBI enquête sur une possible implication russe dans la campagne. Il a même suivi la piste, révélée lundi par le Slate américain, de communications entre un serveur appartenant au candidat républicain et Alfa Bank, la principale banque privée moscovite. Pour conclure, rapporte le New York Times,qu’il n’y a «pour l’heure pas de lien probant ou direct» entre Trump et le Kremlin. Pour autant, outre-Atlantique, il ne fait aucun doute que la Russie est engagée dans une vaste campagne de déstabilisation. Entre les deux superpuissances, déjà à couteaux tirés sur le dossier syrien, le vieux scénario de la guerre froide se rejoue sur le mode de l’infowar, la «guerre de l’information».
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