La Chine entend devenir la première superpuissance scientifique et technologique mondiale
Malgré les sanctions et les embargos, la tech chinoise ne cesse d’étendre sa domination. A la manœuvre : le gouvernement, qui a encore augmenté ses dépenses en recherche de 10 % cette année.
Pan Jianwei est une éminente personnalité scientifique. A 54 ans, il a notamment supervisé le lancement du premier satellite quantique au monde. Sa réputation déborde d’ailleurs largement le cadre de l’université de sciences et technologie de Hefei, près de Shanghai, où il officie depuis plusieurs décennies. Le 16 mai dernier, il a été élu membre de la Royal Society, l’Académie des sciences britannique. La récompense de celui qu’on appelle « le père du quantique » est tombée à un bien curieux moment : une semaine plus tôt, le département américain du Commerce inscrivait sur sa liste noire des organisations chinoises de l’industrie de pointe le nom d’une entreprise qu’il avait fondée en 2009 : QuantumCTek, spécialisée dans la communication quantique.
Dans ce domaine, la Chine « ambitionne de déployer des réseaux de télécommunication inviolables et à terme un réseau Internet quantique, explique, dans une récente étude, Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Une ligne de communication quantique est d’ores et déjà opérationnelle entre Pékin et Shanghai. »
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