Les USA devenaient vainqueurs de la guerre froide. Une guerre froide, dont la fin fut interprétée par Washington et les Occidentaux comme une victoire militaire et non comme une chance de réunification de l’histoire et de réintégration de la Russie dans le jeu international. Le résultat est ce à quoi l’on assiste aujourd’hui. 

Face à ce que Moscou interprète comme de l’ « expansionnisme occidental », sa position a évolué passant de la « défensive » à une posture plus arrogante. Une Russie aujourd’hui sûre d’elle-même, marquant son retour sur la scène internationale et prête à contester ouvertement l’ordre international tel qu’établi par l’Occident après la disparition de l’Union Soviétique. Deuxième puissance nucléaire, capacité de blocage au Conseil de Sécurité de l’ONU et potentiel de nuisance que le Kremlin ne manque pas de rappeler selon les circonstances. Que veut la Russie pour elle-même ? Désir de retour vers le passé ou tentative de se garantir une place au soleil pour compter dans le concert des grandes puissances du XXIè siècle ?

Invités :

• Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI de l’IFRI. « La Russie de Poutine en 100 questions », éd. Tallandier 
• Anne de Tinguy, professeure des Universités émérite à l’INALCO et chercheure au CERI-SCIENCES PO. « La Russie dans le monde », éditions du CNRS et directrice de la publication annuelle sur internet « Regards sur l’Eurasie   
• David Teurtrie, chercheur associé au Centre de Recherche Europe Eurasie de l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales, l’INALCO, actuellement en poste dans le Sud-Caucase. Auteur de « Russie : le retour de la puissance » chez Armand Colin. 

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