« L'Allemagne est le cheval de Troie de Poutine dans l'OTAN »
Les positions du gouvernement allemand dans la crise ukrainienne et le maintien de Nord Stream 2 suscitent l'incompréhension dans le monde entier. De nombreux pays partenaires doutent même de la fidélité de l'Allemagne à l'Alliance. Un pays n'accepte pas la référence à l'histoire allemande.
En dépit de la situation tendue à la frontière avec l'Ukraine et des critiques internationales, l'Allemagne maintient le gazoduc Nord Stream 2. Depuis des années, Berlin refuse de livrer des armes d'autodéfense à l'Ukraine. Et le fait que ce soit le chef de la marine allemande Kay-Achim Schönbach qui ait montré de la compréhension pour les agressions de la Russie a récemment suscité l'indignation. Les relations chancelantes avec Moscou inquiètent de plus en plus les partenaires de la République fédérale - et cela ne vaut pas seulement pour l'Ukraine menacée. Un aperçu.
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France
Le départ de l'amiral Schönbach n'a pas fait de vagues en France. Le magazine d'information de gauche Marianne a toutefois qualifié l'incident de « symptomatique » pour le nouveau gouvernement de Berlin, qui hésite dans sa position vis-à-vis de la Russie.
- L'historien Paul Maurice, de l'institut de recherche franco-allemand Cerfa à l’Ifri, a écrit que l'attitude de l'Allemagne sur la question russe était « paradoxale », car les sociaux-démocrates se sont rapprochés de la Russie sur le plan économique, tandis que les Verts adopteraient une « position stricte ».
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>> Lire l'article original en allemand sur le site de Die Welt (réservé aux abonnés) : « Deutschland ist das trojanische Pferd Putins in der Nato » <<
Média
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Auteurs
Paul MAURICE
Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri
