Le très fragile quatrième mandat d’Angela Merkel
Réélue d’une courte majorité le 14 mars, la chancelière allemande, Angela Merkel, entame un quatrième mandat semé d’embûches sur le plan national. L’équilibre européen ne devrait toutefois pas en être ébranlé, selon Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne à l’IFRI.
La première fragilité d’Angela Merkel réside dans la courte majorité qu’elle a obtenue : 364 voix sur les 692 que compte le Bundestag. Cette faiblesse politique intervient six longs mois après les élections législatives allemandes.
« Les sociétés actuelles sont de plus en plus polarisées, l’approche centriste de la chancelière a désarçonné. Les gens veulent revenir aux querelles idéologiques entre la gauche et la droite », explique Hans Stark, notant toutefois l’exception française et macronienne à ce sujet.
Ecouter le podcast sur le site de Vatican News.
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