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Les ressorts de Vladimir Poutine face aux crises dans l’espace post-soviétique

Interventions médiatiques |

citée par François d'Alançon pour

  La Croix
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Les crises en Biélorussie, au Haut-Karabakh et au Kirghizstan ont pris le Kremlin par surprise. Vladimir Poutine se retrouve sur la défensive pour préserver les intérêts russes dans les anciennes républiques soviétiques et son image de maître tacticien sur la scène internationale.

Contenu intervention médiatique

En Biélorussie, Vladimir Poutine a répondu au mouvement de contestation en soutenant Alexandre Loukachenko, au risque se mettre à dos une opinion publique jusque-là considérée comme favorable à la Russie.

Au Kirghizstan, le président Sooronbaï Jeenbekov s’est déclaré « prêt à démissionner ». Moscou, qui dispose d’une base militaire, soutient les efforts d’Omourbek Souvanaliev, l’homme qui a pris le contrôle des puissants services de sécurité du pays (GKNL), « pour stabiliser la situation et éviter le chaos ».
 
 
Dans le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la Russie, qui arme les deux camps, voit sa marge de manœuvre réduite par le jeu de la Turquie.
 

« Ces trois crises très différentes n’ont pas de lien direct mais elles montrent les limites d’une politique figée qui n’a pas tenu compte de l’évolution des sociétés, ainsi que de la montée en puissance d’autres acteurs comme la Turquie, l’Iran et la Chine dans l’espace post-soviétique, analyse Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du Centre Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Au lieu d’anticiper, Moscou s’est contenté de gérer le statu quo et les conflits gelés dans le seul but d’empêcher l’adhésion de ces pays à des alliances considérées comme hostiles. Par ailleurs, la Russie est relativement démunie et manque de leviers. D’où sa prudence et son attentisme. »

 

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« À l’exception du Turkménistan, ces pays ne sont plus fermés. Les nouvelles générations ont accès au monde extérieur à travers les voyages, Internet et les réseaux sociaux, souligne Tatiana Kastoueva-Jean. Dans tous ces pays, il y a une aspiration à une gouvernance plus transparente et moins corrompue qui respecte la dignité humaine. C’est flagrant dans le cas de la Biélorussie. »

 

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Lire l'article en intégralité sur le site de La Croix

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Tatiana KASTOUÉVA-JEAN

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Directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri