Pegida revigoré par la crise des réfugiés
Un temps moribond, le mouvement islamophobe allemand Pegida, qui fête lundi son premier anniversaire, a trouvé un second souffle dans la crise des réfugiés qui nourrit son discours de plus en plus radical. Nele Wissmann revient sur les origines de ce mouvement.
"Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d'hostilité envers les autres", a prévenu dans un entretien samedi à la Frankfurter Allgemeine Zeitung la chancelière, alors que le leader de Pegida, Lutz Bachmann, a appelé ses troupes à une nouvelle manifestation lundi à Dresde (est).
Lancé le 20 octobre 2014 dans la capitale de la Saxe, dans l'ex-RDA communiste, par cet ancien cambrioleur de 42 ans, le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident (en allemand, Pegida) n'a aujourd'hui "plus rien à voir" avec ce qu'il était à l'époque, explique à l'AFP Nele Wissmann, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Initialement, il était "plutôt +anti-establishment+", composé d'un noyau d'extrême-droite et de beaucoup d'électeurs déçus par les partis traditionnels. "Mais depuis cet automne, il s'est radicalisé pour devenir un mouvement d'extrême-droite (...) focalisé sur les réfugiés", poursuit-elle.
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