Pour comprendre la tragédie syrienne, il convient, en citant Stefan Zweig, de parler de « confusion des sentiments ». Cette confusion est tout autant politique et stratégique que diplomatique et culturelle. Cette confusion commence avec le statut du régime toujours en place à Damas. Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire aujourd’hui, Assad ne fait pas partie de la solution, il fait partie du problème. De fait, il est au point de départ de celui-ci.