Mobilisation de réservistes, chantage au nucléaire… Le président russe, en difficulté sur le terrain militaire, est monté d’un cran dans ses menaces contre l’Ukraine et l’Occident ce mercredi. Emmanuel Macron appelle la communauté internationale à mettre la pression sur Moscou.

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Une menace nucléaire crédible ?

Parler d'« intégrité territoriale » est sournois, car la Russie envisage d'absorber quatre régions ukrainiennes dans les jours à venir, alors qu’aucune n'est entièrement contrôlée par ses forces années. Le message est clair : dès que l'annexion sera actée, les combats dans ces régions seront, de fait, considérés comme une invasion du territoire russe. Si le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit ne pas croire à l'utilisation d’armes nucléaires par Moscou, Washington prend cette menace au sérieux.

« Poutine fait monter les enchères, il cherche à geler la situation en sa faveur, à mettre fin à l’offensive ukrainienne et au soutien occidental », estime Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l’Ifri.

Cette sanctuarisation des régions occupées répond surtout à l'enlisement d'une guerre que Poutine ne maîtrise plus.

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> Article intégral disponible dans l'édition imprimée du Parisien, 22 septembre 2022.