QAnon, l'inquiétante vague complotiste pro-Trump
Une des évolutions les plus étranges et peut-être les plus inquiétantes du cycle électoral américain, c'est l'avancée des thèses conspirationnistes dans le débat public américain.
Cet été, lors des primaires pour les élections de novembre à la Chambre et au Sénat, on a vu se présenter un certain nombre de candidats et candidates républicaines soutenant les thèses d'extrême droite de la «théorie du complot» la plus avancée du moment, celle de la mouvance QAnon. Une quinzaine d'entre elles ont remporté leur primaire, dont Marjorie Taylor Greene, dans la 14e circonscription de Géorgie; et elle a pas mal de chances d'être élue à la Chambre des représentants en novembre prochain. Cette évolution est typique de l'époque Trump. Lui-même flirte régulièrement avec les thèses complotistes.
Le complotisme est-il un phénomène typiquement américain? Quelles peuvent être les conséquences politiques? Quel lien entre Trump et QAnon?
Pour suivre la course à la présidentielle américaine, Slate.fr s'est associé à la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Ils proposent tous les mercredis le podcast Trump 2020 avec Laurence Nardon, chercheuse à l'IFRI et spécialiste des États-Unis, et Romain Dessal, fondateur de TTSO.
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