Que ferait l'OTAN en cas d'attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet répond à une question portant sur les possibilités d'un recours à l'arme nucléaire par la Russie.
« La Russie ne communique pas sur un plan de cibles et ne dispose pas de doctrine nucléaire officielle comme les Occidentaux dans les années soixante et soixante-dix, qu’elle soit anti-cités pour terroriser la population, ou anti-forces pour obtenir des gains tactiques sur le terrain et un avantage stratégique sur l’évolution du conflit. L’hypothèse de l’emploi de l’arme atomique russe reste faible. La posture stratégique nucléaire russe n’a pas changé depuis le début du conflit. Néanmoins, il convient pour les Occidentaux de penser aux scénarios d’usage de l’arme nucléaire pour prévoir les réponses à y apporter. Au moins trois scénarios sont envisageables : une frappe sur une ville ukrainienne avec le risque d’exposer ses propres soldats et de ne pas obtenir un réel avantage tactique, une frappe en altitude au-dessus d’un lieu vide pour affirmer la détermination de la Russie ou une frappe en mer Noire, sur un bâtiment de surface ukrainien ou dans l’eau. »
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