Pour celle qui a été aux commandes de la première économie européenne ces 16 dernières années, c’est un changement radical... Ce changement, elle ne l’a évoqué d'ailleurs pour la première fois ouvertement qu'en juillet, lors de sa dernière visite à Washington: 

"Je vais probablement, par habitude, penser à différentes choses à faire et tout à coup me dire que c'est quelqu'un d'autre qui s'en occupe, et je crois que cela me plaira beaucoup... Je vais aussi comprendre que j'ai du temps libre et peut-être que je n'accepterai pas directement la prochaine invitation." 

Retraite tranquille ou hyperactive ?

Quel genre de retraitée sera Angela Merkel ? Elle-même ne le sait peut-être pas encore, mais avant même qu'elle ne libère son bureau berlinois, situé en face du Bundestag, cette question a déjà inspiré des artistes. Le photographe Andreas Mühe a ainsi photographié un sosie de la chancelière dans des poses qui évoquent la tranquillité, voire la solitude. 

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La politique, c'est terminé

Qui sait où réapparaîtra Angela Merkel... Ce ne sera sûrement pas en politique, estime le politologue Hans Stark. "Souvent les exécutifs font des discours, créent des fondations, mais pour Angela Merkel en tout cas, la vie politique est terminée", estime le conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

Hans Stark ne voit pas Angela Merkel occuper une autre fonction politique, mais cela ne veut pas dire qu'elle disparaîtra complètement de la scène publique. Cela dépend selon lui, du résultat des conservateurs aux élections. Les derniers sondages ne sont pas très encourageants pour la CDU/CSU.

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• Si la CDU devait passer dans l'opposition, il se pourrait, selon Hans Stark, qu'on entende encore Angela Merkel s'exprimer sur la vie politique de son pays. Mais seulement dans ce cas : "Elle va s’octroyer un devoir de réserve total si Laschet devient chancelier. Si la CDU est dans l’opposition, elle aura un peu plus de liberté pour s’exprimer." 

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Le cas difficile de Schröder 

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"Gazprom est d’abord une entreprise étrangère, et une entreprise russe, qui finance les forces de l'ordre en Russie, donc il se met au service plus ou moins directement d’une politique expansionniste", explique Hans Stark selon lequel Gerhard Schröder "n’en a cure, il ne montre pas la moindre hésitation pour justifier son choix."

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Une retraite confortable pour Merkel

Angela Merkel n'a rien révélé de ses projets mais une chose est certaine, la chancelière n'a pas de souci à se faire sur le plan financier. Elle gagne actuellement 25.000 euros par mois en tant que chef du gouvernement, et 10.000 euros supplémentaires pour son mandat de députée qu'elle détient depuis plus de 30 ans. Angela Merkel devrait pouvoir compter sur une retraite mensuelle d'environ 15.000 euros, auquel s'ajoute un service de sécurité, une voiture avec chauffeur, un bureau au Bundestag avec deux assistants et un secrétaire - tout cela jusqu'à la fin de sa vie.

>> Voir l'article et écouter le podcast sur le site de Deutsche Welle.

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