Toujours pas d’interdiction pour les robots tueurs
Des discussions se sont tenues cette semaine à Genève dans le cadre d’une Convention des Nations unies. Une coalition de plus de 185 ONG propose la négociation d’un traité interdisant les systèmes d’armes autonomes.
C’était un vendredi, le 27 novembre 2020, vers 15 h 30. Le physicien iranien Mohsen Fakhrizadeh, 59 ans, avait quitté sa villégiature, sur les bords de la Caspienne, pour aller passer le week-end dans sa maison familiale à Absard, à l’est de Téhéran. Escorté par une équipe de gardes armés à bord de plusieurs véhicules, le « père » du programme nucléaire iranien conduisait sa voiture, une Nissan noire, son épouse à ses côtés.
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« Pour sortir de l’impasse à la Convention qui fonctionne par consensus, explique Laure de Rochegonde, chercheuse à l’Institut français des relations internationales, une coalition de 185 ONG et un groupe d’une trentaine d’États poussent à la négociation d’un traité limitant l’utilisation de ces systèmes dans le cadre d’un processus ad hoc ou de l’Assemblée générale des Nations unies. »
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« Entre les États partisans d’une interdiction préventive et ceux qui sont hostiles à toute régulation, ajoute Laure de Rochegonde, la France défend une position médiane, favorable à un texte non contraignant, comme un code de conduite, qui engloberait toutes les principales puissances militaires. »
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