Ukraine : la Russie envoie des «signaux nucléaires» aux Occidentaux
Vladimir Poutine a multiplié les messages à destination des Européens et des Américains sur ses capacités de dissuasion. Cette escalade verbale intervient alors que la plupart des traités encadrant les armes atomiques ne sont plus en vigueur.
Fini les allusions sibyllines. En annonçant l’invasion de l’Ukraine jeudi matin, Vladimir Poutine a menacé : «Pour ce qui concerne le domaine militaire, la Russie […] est aujourd’hui une des plus grandes puissances nucléaires au monde […] Personne ne doit avoir de doutes sur le fait qu’une attaque directe contre notre pays mènera à la destruction et à d’épouvantables conséquences pour tout agresseur potentiel.» Si la guerre que livre la Russie à l’Ukraine est avant tout conventionnelle, avec des dizaines de milliers de fantassins, des chars, des avions de combat et des hélicoptères, le Kremlin a multiplié en parallèle les «signaux nucléaires», relève Jean-Louis Lozier, conseiller à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et ancien haut responsable de la dissuasion française.
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