Un remplaçant pour Merkel issu du SPD, un espoir dans les heures creuses de la social-démocratie européenne
- "Le PS et le SPD ont des trajectoires et des cultures politiques très différentes, mais on constate aujourd'hui que le résultat auquel ils sont parvenus est pratiquement le même", explique Paul Maurice, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI).
- "Le SPD a toujours été plus réformiste que le PS, qui se dit socialiste et non social-démocrate. Le SPD a abandonné ses références au marxisme en 1959, puis Willy Brandt est arrivé au pouvoir. Ensuite, le SPD a pris un virage social-libéral avec Schröder, et Lionel Jospin [Premier ministre français de 1997 à 2002, ndlr] n'a pas effectué le même changement. Mais les deux ont échoué en même temps, Jospin en 2002 et Schröder en 2005", rappelle Paul Maurice.
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- "En France, les analystes n'ont plus aucun espoir de voir la gauche arriver au pouvoir, notamment parce qu'il n'y a pas de personnalité capable d'émerger et d'unir les courants de la gauche", explique Paul Maurice, le chercheur de l'IFRI. En Allemagne, les espoirs ne se portent pas non plus sur les sociaux-démocrates allemands.
- Mais, comme le PS en France, les sociaux-démocrates continueront à jouer "un rôle important au niveau territorial", convient Paul Maurice. Le PS gouverne actuellement cinq des dix-sept régions de France. Pour sa part, le SPD gouverne dans sept des seize Länder allemands.
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>> Lire l'article original paru en espagnol sur le site de NIUS (Nueva Información Útil y Sencilla) : « Un sustituto para Merkel del SPD, esperanza en las horas bajas de la socialdemocracia europea » <<
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