Quelle réponse de l’Iran après la mort du chef du Hezbollah ?
Le Hezbollah a confirmé, samedi 28 septembre, la mort de son chef historique, Hassan Nasrallah — revendiquée quelques heures plus tôt sur X par l'armée israélienne — à la suite d'une frappe dans le sud de Beyrouth. Un véritable coup de tonnerre dans tout le Moyen-Orient, et particulièrement en Iran.
Le Hezbollah, organisation islamiste fondée en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution, est l'un des piliers de "l'axe de résistance" de l'Iran contre Israël. Le premier vice-président iranien a déjà déclaré que l'assassinat d'Hassan Nasrallah entraînerait "la destruction d'Israël", mais ces mots peuvent-ils se traduire par une action militaire d'envergure ? Depuis des semaines, le monde s’interroge sur l’attentisme de l’Iran, qui n’a toujours pas réagi à l’élimination du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, en plein cœur de Téhéran, fin juillet. Quelques mois plus tôt, en avril, c’est le consulat iranien à Damas qui avait été frappé par un raid israélien, et les centaines de missiles et drones envoyés en réponse par Téhéran avaient tous été interceptés. Alors, après la mort d'Hassan Nasrallah, qualifiée de "tournant historique" par Benyamin Nétanyahou, le Hezbollah est-il réellement anéanti ? L'Iran peut-il rester mutique ?
Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, est invitée de l'émission "28 minutes" sur Arte aux côtés de Christophe Ayad et Farid Vahid.
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