Alger-Moscou : évolution et limites d'une relation privilégiée
Pendant la guerre froide, l’Algérie était un partenaire privilégié de l’Union soviétique. Les liens entre les deux pays se sont distendus dans les années 1990 avant de connaître un regain depuis quinze ans.
Si les relations commerciales entre Alger et Moscou restent faibles, il en va tout autrement de la coopération dans les domaines militaire et énergétique. L’Algérie est le deuxième importateur d’armes russes et a fait appel à la Russie pour construire sa première centrale nucléaire.
Mansouria Mokhefi est conseiller Maghreb-Moyen-Orient à l’Ifri. Docteur en histoire, elle enseigne à la New York University.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015
Plan de l’article
Un parallélisme des économies
La dépendance vis-à-vis des hydrocarbures
Une puissance fondée sur l’armée
Un commerce bilatéral faible
Une coopération militaire suivie
Le nouvel élan de la coopération à l’ère Poutine
L’entente énergétique
L’Algérie, un pivot dans la crise ukrainienne ?
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