Défense européenne et contrôle démocratique: une tâche pour la Convention sur l'avenir de l'Europe
Michael Hilger est fonctionnaire du Bundestag allemand et économiste de formation, détaché auprès de l'Assemblée de l'UEO où il s'occupe du service de presse et d'information.
Résumé:
En achevant, au somment de Laecken, le transfert des fonctions exécutives de la gestion des crises de l'Union de l'Europe occidentale, à l'Union européenne, celle-ci a proclamé l'opérationnalité de la politique européenne de la défense et de sécurité (PESD). Une nouvelle dimension de l'intégration politique du Vieux Continent est ainsi ouverte: celle de l'intervention civile et militaire dans le cadre d'une politique inter-gouvernmentale commune. Mais les structures décisionnelles au niveau du Conseil européen ne suffiront pas à donner vie à la PESD. Dans des domaines aussi sensibles que ceux de la sécurité et de la défense, l'Union ne saurait se passer d'une légitimité démocratique forte, qui passe par la redéfinition des moyens de contrôle des parlements nationaux et du parlement européen. Après le double échec de Nice et de la phase préparatoire de Laeken, il appartient maintenant à la Convention sur l'avenir de l'Europe de proposer à ce sujet quelques solutions.
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