Francophonie internationale: plaidoyer pour une rélexion et un réflexe franco-allemand
Ingo Kolboom est titulaire de la chaire 'France, relations franco-allemandes et francophonie' à l'Université de Dresde, ainsi que directeur du Centre interdisciplinaire de recherches franco-canadiennes (CIFRAQS) dans cette même université et professeur associé au département d'histoire de l'Université de Montréal. Il est également membre du Haut Conseil culturel franco-allemand et président de l'Association internationale des études québéquoise (AIEQ).
Résumé:
À son dernier sommet, en septembre 1999, à Moncton (Canada), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) n’a pas rempli les promesses qu’elle s’était faites deux ans auparavant, à Hanoi: les pays francophones n’ont pu s’organiser pour relever le défi de l’hégémonie culturelle anglo-américaine, et les efforts pour promouvoir parmi eux la démocratie et les droits de l’homme n’ont pas toujours été poursuivis avec la rigueur requise. Pourtant la francophonie reste aujourd’hui l’un des meilleurs moyens de protéger la pluralité des cultures et de favoriser l’émergence d’une 'patrie culturelle multipolaire'. Encore faut-il qu’elle s’ouvre à des pays non francophones soucieux de défendre leur identité sans se replier sur elle. À cet égard, la mouvance francophone a tout à gagner à intégrer en son sein la dynamique de coopération franco-allemande, qui a fait ses preuves en Europe, afin d’offrir une alternative crédible au processus de mondialisation en cours.
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