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La doctrine Bush au Moyen Orient: continuité politique et engagement sélectif

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Kenneth W. Stein est titulaire de la chaire William E. Schatten d’histoire moyen-orientale contemporaine, de science politique et d’études israéliennes à l’université d’Emory.


Résumé:

Une version de cet article ne prenant pas en compte les événements du 11 septembre sera publiée à l’été 2002 dans le Emory University Law Journal.
A son arrivée au pouvoir, l’Administration Bush ne se situait pas dans la continuité des efforts menés par Bill Clinton en matière de règlement des conflits au Moyen-Orient : la priorité accordée à la politique intérieure laissait ainsi percevoir un certain attentisme sur ce point. A la veille du 11 septembre 2001, la doctrine de politique étrangère dite de l’« engagement sélectif », reposant principalement sur la seule défense de l’intérêt national, des intérêts économiques et des libertés démocratiques, semblait perdurer malgré la valse des Administrations, question israélo-palestinienne mise à part. Mais les facéties de l’histoire et la nécessité, soudainement apparue comme une priorité nationale, d’éradiquer le terrorisme ont propulsé les Etats-Unis sur le devant de la scène internationale, impliquant leur intervention militaire en Afghanistan et mobilisant l’ensemble de la communauté internationale en une coalition qui donne à leur politique un air de «multilatéralisme à la carte». Au-delà de ce premier objectif, cette intervention semble remettre au goût du jour la question du rétablissement de la paix au Moyen-Orient et rouvre d’anciennes perspectives quant au rôle décisif que les Etats-Unis pourraient y tenir, seuls ou de façon multilatérale.


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La doctrine Bush au Moyen Orient: continuité politique et engagement sélectif, de L'Ifri par
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