Le non de l’Irlande au traité de Lisbonne
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Le camp du oui, uni, regroupait en Irlande les grands partis politiques, le patronat, une grande partie des syndicats, les principaux médias. Disparate, la coalition du non allait de la gauche radicale aux catholiques fondamentalistes, mais elle exprimait une perception nouvelle de la vulnérabilité de l’économie irlandaise à la mondialisation. Le non irlandais témoigne aussi d’une défiance vis-à-vis des institutions européennes, dont toute solution future devra tenir compte.Marie-Claire Considère-Charon est agrégée d’anglais et professeur des Universités. Elle enseigne à l’Université Robert Schuman de Strasbourg et à l’École nationale d’administration (ENA). Spécialiste de l’Irlande, elle est l’auteur de Irlande, une singulière intégration européenne (Paris, Economica, 2002). Elle s’intéresse également à la relation de la Grande-Bretagne avec l’Europe et à la place des micro-États méditerranéens, comme Malte, dans l’Union européenne.