Arctique : vers la fin de l’exception ? Enjeux stratégiques, nucléaires et maritimes
À travers de multiples initiatives internationales, dont la création du Conseil de l’Arctique à la sortie de la guerre froide en 1996, l’Arctique apparaît comme l’un des derniers espaces de coopération pacifique au monde. Cette « exception arctique » est également dénuée de toute contestation territoriale sérieuse entre les pays riverains, dont certains sont pourtant des grandes puissances : Russie, États-Unis, Canada, mais aussi Suède, Norvège, Danemark (via le Groenland), Islande et Finlande.
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Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.