The Next Surge of Conflict in the South Caucasus Is Still Preventable
L'exode tragique de la population arménienne de la région du Haut-Karabagh a clos un chapitre de la longue histoire conflictuelle entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
États-Unis : l'empire incertain / Russie/Ukraine, un an après
Outre-Atlantique, les dernières élections de mi-mandat ont marqué un échec de Trump, mais le trumpisme reste bien vivace. Il déterminera largement la posture du Parti républicain pour les prochaines présidentielles et il est part intégrante du débat de politique étrangère ouvert par la fin de l’unipolarité américaine. Les États-Unis doivent-ils imposer sans apprêt leur puissance ? Doivent-ils se voir comme leader mondial de l’ordre démocratique ? Ou ne s’occuper du monde que quand son désordre les menace ? Ce débat de Grande Stratégie n’est pas tranché.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part One: Global Reaction and American Inaction
L'Algérie, nouvelle force régionale ? / Arménie-Turquie : le centenaire manqué
Dans un environnement en feu, l’Algérie semble étrangement calme, mais les orages s’approchent : chute du prix des hydrocarbures dans une économie très dépendante, baisse d’une rente qui assure la paix sociale, blocage du système politique, déstabilisations du Maghreb (Tunisie, Libye…) et du Sahel (Mali…). Alger se retrouve face à des choix difficiles. Comment régler la succession du président Bouteflika, avec une société de plus en plus dépolitisée mais qui conteste l’opacité du régime ? Est-il possible de diversifier enfin une économie toujours structurée par la rente ? Comment se garder des désordres extérieurs ? Principale puissance militaire de la région, l’Algérie a choisi depuis des décennies le non-engagement extérieur, une option qui n’est plus viable. Au plan interne et au plan externe, le régime va devoir démontrer une souplesse qui lui permette de gérer des situations nouvelles et potentiellement très dangereuses.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également à deux thèmes majeurs de l’actualité de 2015 : le centenaire du génocide arménien, occasion de rapprochement entre Ankara et Erevan gaspillée, mais révélatrice, entre autres, des contradictions turques ; et la mutation des migrations internationales, en particulier celles qui concernent l’Europe et l’espace méditerranéen.
La négociation d’un éventuel Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), la vision chinoise des « nouvelles Routes de la soie », l’état de la Somalie, la piraterie dans le golfe de Guinée, les rapports entre les États musulmans et l’islam de France : autant d’autres sujets de réflexion développés dans ce numéro, au cœur des débats internationaux les plus présents.
Génocide arménien : retour sur un centenaire
Le centenaire du génocide arménien ne restera pas dans l’histoire comme un moment fort des relations arméno-turques.
La Turquie face au génocide des Arméniens : de la négation à la reconnaissance ?
À l’issue de la Première Guerre mondiale, la négation du génocide des Arméniens est devenue un point central de l’idéologie officielle en Turquie.
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