Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
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Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.
La montée des extrêmes droites : le cas de l'Autriche
Avant le 2e tour des élections en Autriche, quels enjeux pour l'Europe qui fait face à la montée des extrêmes droites, des populismes nationalistes ?
Avec Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles et Damien Degeorges, chercheur associé à l'Ifri.
Le Canada, l’Europe, les États-Unis et le grand jeu transatlantique (TAFTA)
Jean-Christophe Ploquin interroge Richard Ouellet lors de la conférence du 27 avril dernier "La politique étrangère du Canada, quelles réorientations en 2016?".
“A ce stade”, c’est non : la France monte en première ligne contre le projet de TTIP
Pour Vivien Pertusot, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations. “Quand la Commission s’empare d’un sujet, elle va généralement jusqu’au bout. Il est donc difficile d’envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois”, a-t-il expliqué.
Europe : La perception de l’UE dans les 28 pays de l’Union
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles et coordinateur du projet Building Bridges, livre les résultats du rapport final du projet intitulé The European Union in the Fog. Il répond notamment aux questions concernant les attentes parmi les plus anciens et plus récents Etats membres vis-à-vis de l'Union européenne et de l'existence ou pas de politique ou de leader capable de fédérer les Européens.
Comment les citoyens européens perçoivent-ils leur appartenance à l'UE?
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles et coordinateur du projet Building Bridges, était l'invité de l'émission "Forum" sur la RTS pour présenter les conclusions du rapport final du projet intitulé The European Union in the Fog qui détaille les perspectives nationales sur l'Union européenne.
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