Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Les promesses sociales pourront-elles calmer la colère en Irak?
Après une semaine de manifestations et de répression brutale en Irak, les autorités changent de méthode et proposent des mesures sociales, alors que l’armée reconnaît pour la première fois un usage excessif de la force. Depuis mardi dernier, plus de 100 personnes ont été tuées et plus de 6 000 blessées.
L’Etat islamique peut-il “poursuivre la bataille” sans territoire ?
Ce lundi 29 avril, le leader de l'Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, est apparu pour la première fois en cinq ans dans une vidéo diffusée par l'organisation. Si Daech ne contrôle plus aucun territoire en Syrie et en Irak, comment le groupe se réorganise-t-il ?
Fin de l'Etat islamique en Syrie : la question du retour des djihadistes et de leurs familles
La question du retour des djihadistes européens et de leurs familles se pose après la chute annoncée du "califat" de l’État islamique en Syrie et en Irak.
Le chaos et après - 3 questions à Gilles Kepel
Interview de Gilles Kepel, directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l'ENS, en marge de la conférence Ifri du 20 mars 2019.
Face à Daech, l'étrange victoire
À son apogée, Daech contrôlait près du tiers de l’Irak et la moitié de la Syrie. Après avoir perdu Mossoul et Raqqa en 2017, l’organisation est en passe d’être chassée de son dernier réduit, une zone étroite située entre l’Euphrate et la frontière syro-irakienne.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
Syrie : l'épineuse question du retour des djihadistes
En Syrie, dans l'est du pays, la dernière poche tenue par le groupe État islamique devrait tomber dans les jours qui viennent, assurent les combattants kurdes des Forces démocratiquessyriennes (FDS) qui livrent bataille appuyés par les forces de la coalition. Au même moment, Donald Trump appelle les pays européens à rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers dans cette région, sinon il menace de les relâcher dans la nature. Est-ce que cela signe la fin de l'État islamique ? « Plutôt une reconfiguration », analyse Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) qui décryptera également sur le plateau de « C à dire ?! » les conséquences pour la France, confrontée à l’épineuse question du rapatriement de ses djihadistes.
Les Européens embarrassés par le retour des djihadistes
Londres veut que « ses » djihadistes soient jugés en Syrie, Paris est prêt à les recueillir, quitte à les emprisonner aussitôt, Berlin hésite sur la marche à suivre.
Quel avenir pour la coalition anti-Daech ?
Washington accueille ce mercredi 6 février 2019 la 10e conférence ministérielle des pays membres de la coalition qui combat depuis 2014 l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient (ISIS). Une coalition forte de 75 nations contributrices, mais alors que le président américain Donald Trump annonce le retrait de forces américaines de Syrie, la question de l'avenir de cette force reste en suspens. La coalition devrait à l'avenir se consacrer d'avantage à des missions de formation et de reconstruction, particulièrement en Irak. Côté syrien, en revanche, la question d'un maintien d'une présence occidentale est plus délicate.
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
Multiplication des attentats : signe d’un affaiblissement de l’Etat Islamique ?
Bruxelles cette semaine, Grand-Bassam en Côte d’Ivoire quelques jours plus tôt, Istanbul, Ouagadougou, San Bernardino aux USA, Bamako, Beyrouth, Egypte, Sousse, et Paris bien sûr... Ces derniers mois les attentats à l’extérieur du territoire du groupe de l’Etat Islamique se sont multipliés.
Si l'on a beaucoup dit que l’attentat de Bruxelles était le signe que les djihadistes disposent de moyens humains, financiers et matériels de grande envergure (ce qui est le cas bien sûr), et qu’il était crucial d’unir nos forces pour les combattre, nous allons nous demander ce matin, si, paradoxalement, la recrudescence de ces attaques kamikazes ne seraient pas aussi le signe d’un affaiblissement de Daech sur son propre territoire, en Irak et en Syrie.
En effet, depuis quelques mois, les territoires et villes perdus par les djihadistes sont nombreux : Ramadi, Tikrit, Tall Abyad, Hassaké, Kobané… Par ailleurs, la grande offensive sur Mossoul a été annoncée hier par les forces irakiennes.
De l’autre côté, en Syrie, l’armée syrienne est aux portes de la ville de Palmyre, qui pourrait bien tomber dans les prochaines heures.
Cette émission vise à tenter de comprendre comment le rapport de force est en train d’évoluer sur le terrain.
L’art du mensonge - De l’Irak à la Crimée : truquer le jeu diplomatique
C’est avec un air sévère et contrit que Tony Blair a fait pour la première fois des excuses pour les informations « fausses » qui ont conduit à la guerre en Irak. George Bush, à l’époque, avait également exprimé des regrets pour avoir, disait-il, cru trop aisément les informations fournies par ses services secrets. En 2003, Colin Powell avait, d'ailleurs, fait de la tribune de l’ONU un véritable show télévisé en présentant une fiole grandeur nature qui aurait contenu de l'Antrax.
« Au Liban et en Irak, à l'opposé du printemps arabe, on réclame un État fort »
Au Liban, la crise des ordures traîne depuis le mois de juillet et exaspère les habitants de Beyrouth et des environs. Depuis le milieu de l'été, dans les grandes villes irakiennes, la population a commencé à manifester contre les coupures de courant la privant de ventilateurs et de climatiseurs alors que sévissaient des températures de 50 degrés. Ces aspects matériels cristallisent la contestation mais derrière eux, c'est l'immobilisme de la classe politique et le système en place qui sont visés. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale libanaise et un ministère a été occupé. En Irak, le premier ministre a dû mettre en œuvre une réforme constitutionnelle sous pression de la rue. Le point avec Mansouria Mokhefi, conseiller Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?
État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?
L'actualité internationale : élections en Tunisie, en Ukraine... Quelle légitimité des régimes au Moyen-Orient ? Quelles conséquences de la politique occidentale au Moyen-Orient et dans la zone ex-soviétique ?
Thierry de Montbrial est l'invité d'Hédwige Chevrillon sur BFM Business, 28 octobre 2014
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