Politique internationale : la fin du leadership américain ?
La puissance américaine a connu un âge d’or dans les années 1990, entre la chute de l’URSS et les attaques terroristes du 11 Septembre. Francis Fukuyama annonçait alors la victoire définitive de la démocratie libérale et la fin de l’histoire. Les choses se sont gâtées par la suite, entre « fatigue de l’Empire » et montée en puissance du compétiteur chinois. Barack Obama avait déjà été qualifié de « guerrier réticent » en raison de ses hésitations à intervenir à l’étranger. Mais la présidence Trump semble avoir distinctement accéléré le déclin du leadership américain.
D'Obama à Trump
Obama fait ses adieux et Trump son entrée en fonction. D'un côté le bilan, après 2 mandats à la tête des Etats-Unis, de l'autre les attentes et les craintes pour l'investiture, le 20 janvier. Pourquoi Obama et Trump ont-ils voulu apparaître comme des candidats de la rupture avec l'ordre ancien ?
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Vidéo - Obama face au terrorisme : chronique d'un échec ?
3 questions à Maya KANDEL, auteur de la note : Obama face au terrorisme : chronique d’un échec ? - Potomac Paper, n° 28, septembre 2016.
Obama et l'Europe
Barack Obama était en Europe à la fin de la semaine. Le président américain entend-il peser sur une Union Européenne en crise, entre le Brexit d’un côté et le drame des réfugiés de l’autre ? Quel héritage va-t-il laisser à son successeur ?
Obama veut désarmer l'Amérique
Pour des raisons historiques, la Constitution américaine autorise le port d'armes pour les citoyens depuis 1791 : en effet, la conquête de l'Ouest a mis en avant la sécurité individuelle comme l'une des libertés fondamentales.
"Un raidissement idéologique"
Que reste-t-il à faire au président Obama alors qu'il entame bientôt sa dernière année de présidence ? Les candidats démocrates ont-ils intérêt à se réclamer du bilan de l'ère Obama, ou vont-ils s'en détacher ? Laurence Nardon décrypte également les grandes tendances de la campagne présidentielle américaine, notamment le raidissement idéologique observé dans le camp républicain, ainsi que les préférences de vote de l'électorat féminin aux Etats-Unis.
Politique américaine de l'énergie et de l'environnement. D'Obama à Trump, continuité et ruptures
La marque de fabrique de l’administration du président Trump est la rupture systématique avec celle de son prédécesseur, dans le domaine de la politique étrangère comme en politique intérieure. C’est vrai tout particulièrement pour l’énergie et l’environnement.
La guerre nucléaire limitée : un renouveau stratégique américain
Depuis quelques années un débat sur d’éventuels scénarios d’emploi limité d’armes nucléaires est réapparu aux États-Unis. Les pratiques russes d’intimidation nucléaire depuis 2014 et les tensions grandissantes sur la péninsule coréenne ont amené Washington à s’interroger sur sa propre capacité à dissuader, voire à répondre, à un tel recours limité aux armes nucléaires.
Désarmement nucléaire : l'ambition empêchée d'Obama
Le président Obama est arrivé à la Maison Blanche en portant un agenda extrêmement ambitieux dans le domaine nucléaire, symbolisé par le discours prononcé à Prague en 2009 et récompensé par le prix Nobel de la Paix.
La présidence Obama : derrière le symbole, une certaine déception
L'élection de Barack Obama avait suscité de grandes attentes. Huit ans après, que ce soit sur le plan racial, dans les champs économique et social ou à propos de sa politique étrangère, son bilan apparaît contrasté. Mais le jugement doit être confronté aux évolutions de la société américaine.
Obama face au terrorisme : chronique d’un échec ?
Le président Barack Obama a remplacé la posture de « guerre globale contre le terrorisme » et la stratégie de contre-insurrection de son prédécesseur par une doctrine de contre-terrorisme s’appuyant largement sur les partenariats. Alors que son second mandat s’achève et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, force est de constater que les trois axes du contre-terrorisme ont donné des résultats en demi-teinte.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
Diplomatie : les choix d'Obama II – Les minerais d'Afrique, entre conflits et développement
Les recompositions présentes questionnent une des références les plus traditionnelles des relations internationales : la notion de puissance. L’ère de la puissance totale, qui surplombait les autres acteurs dans la quasi-totalité des facteurs d’affirmation de la force (économiques, militaires, politiques, diplomatiques, culturels, etc.) est sans doute, pour un temps, close. Et l’unipolarité américaine n’aura fait rêver, ou cauchemarder, que dix ans.
Diplomatie, les choix d'Obama II : introduction
C'est dans le contexte de la poursuite d'un terrorisme lié à l'islam radical et de la forte croissance économique de nouvelles nations que les Etats-Unis continuent aujourd'hui de réfléchir à leur rôle sur la scène internationale. Demeurent-ils une superpuissance ou ne sont-ils plus qu'un primus inter pares ?
La diplomatie d'Obama à l'épreuve du Web 2.0
L’Administration Obama entend restaurer l’image internationale des États-Unis. Elle utilise pour ce faire, au service de ses démonstrations diplomatiques, toutes les potentialités des nouveaux médias, tout en développant un discours liant le Web à la promotion de la démocratie. Le bilan de ces choix peut paraître mitigé : Internet joue sans nul doute un rôle politique croissant mais les régimes autoritaires peuvent eux aussi s’adapter à la nouvelle réalité numérique.
Politique internationale : la fin du leadership américain ?
La puissance américaine a connu un âge d’or dans les années 1990, entre la chute de l’URSS et les attaques terroristes du 11 Septembre. Francis Fukuyama annonçait alors la victoire définitive de la démocratie libérale et la fin de l’histoire. Les choses se sont gâtées par la suite, entre « fatigue de l’Empire » et montée en puissance du compétiteur chinois. Barack Obama avait déjà été qualifié de « guerrier réticent » en raison de ses hésitations à intervenir à l’étranger. Mais la présidence Trump semble avoir distinctement accéléré le déclin du leadership américain.
D'Obama à Trump
Obama fait ses adieux et Trump son entrée en fonction. D'un côté le bilan, après 2 mandats à la tête des Etats-Unis, de l'autre les attentes et les craintes pour l'investiture, le 20 janvier. Pourquoi Obama et Trump ont-ils voulu apparaître comme des candidats de la rupture avec l'ordre ancien ?
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Obama et l'Europe
Barack Obama était en Europe à la fin de la semaine. Le président américain entend-il peser sur une Union Européenne en crise, entre le Brexit d’un côté et le drame des réfugiés de l’autre ? Quel héritage va-t-il laisser à son successeur ?
Obama veut désarmer l'Amérique
Pour des raisons historiques, la Constitution américaine autorise le port d'armes pour les citoyens depuis 1791 : en effet, la conquête de l'Ouest a mis en avant la sécurité individuelle comme l'une des libertés fondamentales.
"Un raidissement idéologique"
Que reste-t-il à faire au président Obama alors qu'il entame bientôt sa dernière année de présidence ? Les candidats démocrates ont-ils intérêt à se réclamer du bilan de l'ère Obama, ou vont-ils s'en détacher ? Laurence Nardon décrypte également les grandes tendances de la campagne présidentielle américaine, notamment le raidissement idéologique observé dans le camp républicain, ainsi que les préférences de vote de l'électorat féminin aux Etats-Unis.
MSF bombardé, Obama s'excuse... so what ?
Les invités d'Audrey Pulvar apportent leur analyse respective sur le bombardement américain de l'hôpital de Médecins Sans Frontières à Kunduz (Afghanistan), les tensions actuelles au Moyen-Orient, ainsi que la politique russe en Syrie.
Vidéo - Obama face au terrorisme : chronique d'un échec ?
3 questions à Maya KANDEL, auteur de la note : Obama face au terrorisme : chronique d’un échec ? - Potomac Paper, n° 28, septembre 2016.
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