L’hydrogène vert dans les pays du Sud, un nouveau colonialisme ?
Poussés par les pays du Nord pour lutter contre le changement climatique et répondre à la nécessité de décarboner les économies, les projets de production localisés dans les pays du Sud font l’objet de vives critiques.
La crise énergétique fragilise la relation entre la France et l'Allemagne
L'affrontement entre Paris et Berlin sur les questions énergétiques est fondamental car il concerne des orientations stratégiques de très long terme des deux côtés du Rhin, explique Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri. La France et l'Allemagne rallient chacune leurs alliés pour peser dans les négociations européennes.
Hydrogène: recrudescence de plans nationaux
Le forum Hyvolution s’ouvre ce 1er février à Paris. Pendant deux jours, les acteurs de la filière hydrogène se réunissent. L'occasion de promouvoir ce secteur moins de trois ans après la présentation du plan de stratégie de la France pour le déploiement de l'hydrogène. La France est loin d'être la seule à avoir adopté un programme pour développer la production et l'usage de ce vecteur énergétique.
Pour une filière nationale d’hydrogène bas carboné
Les trajectoires permettant l’atteinte d’un objectif zéro carbone en 2050 confère à l’hydrogène vert un rôle crucial pour la décarbonation de l’industrie et de la mobilité lourde. La stratégie nationale française, présentée en septembre 2020, prévoit ainsi 7,2 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030.
Faut-il importer massivement de l’hydrogène vert ou le produire localement ? Le débat fait rage
De nombreux pays, l'Allemagne en tête, entendent importer de très grands volumes d'hydrogène pour décarboner leur économie, depuis des régions du monde disposant d'énergies renouvelables très compétitives. Cette vision d'un commerce longue distance de la molécule verte ne fait pas l'unanimité, notamment pour des enjeux de souveraineté. La France, par exemple, défend une production locale. Au-delà de ces clivages géopolitiques, le transport d'hydrogène renouvelable rencontre un certain nombre d'écueils technique, économique ou encore climatique. Explications.
« A trop demander à l’hydrogène, on ne rend pas forcément service à la transition énergétique »
L’expert de l’énergie Cédric Philibert met en garde, dans une tribune au « Monde », contre un enthousiasme qui ferait déborder l’hydrogène de ses usages véritablement efficaces et rentables, dans l’industrie, la sidérurgie ou les transports.
Les États-Unis visent le leadership mondial de l'hydrogène propre
Malgré un retard dans l'adoption de l'hydrogène propre (H2) et l'élaboration d'une stratégie nationale – un projet a été présenté par le ministère américain de l'Énergie (DOE) en septembre 2022 –, les États-Unis ont considérablement renforcé leur soutien à l'hydrogène propre grâce à l'adoption de la loi sur la réduction de l'inflation (IRA) en août 2022.
Des objectifs plus ambitieux en matière d'énergies renouvelables en Allemagne : comment l'industrie en bénéficiera-t-elle ?
"Deutschland - Einstieg in die Deindustrialisierung ?" - "Allemagne, le début de la désindustrialisation ?" s'interroge le journal économique allemand Handelsblatt dans le contexte de la flambée des prix de l'énergie qui a mis en péril des milliers d'entreprises dans toute l'Allemagne en 2022.
Appréhender et résoudre les dilemmes liés au déploiement de l’hydrogène dans l’UE
Confrontée à de multiples crises, la Commission européenne (CE), soutenue par les États membres de l'Union (UE), s'est engagée dans une voie visant à accélérer la décarbonation du système énergétique européen, tout en favorisant sa résilience et en soutenant le déploiement de l'hydrogène et de ses produits dérivés.
Avancées du stockage de l’énergie aux États-Unis : décryptage des enjeux pour l’Europe
Le stockage est une brique technologique stratégique pour assurer l’intégration des énergies renouvelables sans recourir aux énergies fossiles.
Des objectifs plus ambitieux en matière d'énergies renouvelables en Allemagne : comment l'industrie en bénéficiera-t-elle ?
"Deutschland - Einstieg in die Deindustrialisierung ?" - "Allemagne, le début de la désindustrialisation ?" s'interroge le journal économique allemand Handelsblatt dans le contexte de la flambée des prix de l'énergie qui a mis en péril des milliers d'entreprises dans toute l'Allemagne en 2022.
Appréhender et résoudre les dilemmes liés au déploiement de l’hydrogène dans l’UE
Confrontée à de multiples crises, la Commission européenne (CE), soutenue par les États membres de l'Union (UE), s'est engagée dans une voie visant à accélérer la décarbonation du système énergétique européen, tout en favorisant sa résilience et en soutenant le déploiement de l'hydrogène et de ses produits dérivés.
Avancées du stockage de l’énergie aux États-Unis : décryptage des enjeux pour l’Europe
Le stockage est une brique technologique stratégique pour assurer l’intégration des énergies renouvelables sans recourir aux énergies fossiles.
Après l'éclatement de la bulle : les facteurs de développement des chaînes de valeur internationales de l'hydrogène
Les lois de la physique et les réalités géographiques l'emporteront sur les mythes de l'hydrogène : celui-ci sera utilisé dans les industries chimique et sidérurgique, permettra de produire des carburants neutres en carbone pour les transports maritimes et aériens et, à terme, il assurera la sécurité des réseaux électriques entièrement décarbonés.
Le couple nucléaire-hydrogène aux États-Unis, une romance en devenir ?
Le Department of Energy (DOE) a publié le 12 novembre 2020 son Hydrogen Program Plan (HPP) présentant la nouvelle stratégie américaine fédérale sur l’hydrogène.
Les perspectives de développement d’une économie chinoise de l’hydrogène
La Chine manifeste un intérêt grandissant pour l’hydrogène et des politiques sont en train d’être déployées pour créer des nouveaux usages et développer d’autres sources de production que le charbon.
Le pari de la mobilité routière propre en Europe : état des lieux, stratégies et perspectives post COVID-19
Si les années 2010 ont permis la mise en place des jalons de la décarbonation du secteur électrique dans l’Union européenne (UE), les années 2020 sont celles de la décarbonation accélérée du secteur du transport routier. La transition vers la mobilité routière propre provoque ou accompagne des bouleversements sociétaux, technologiques et géoéconomiques majeurs.
Le Japon, « société de l'hydrogène » : état des lieux en 2020 et perspectives
Le Japon promeut avec détermination le développement de son économie de l'hydrogène à tous les niveaux : politique, diplomatique, économique et industriel. Il reste à voir si cet enthousiasme peut être transformé en un déploiement crédible, rentable et à grande échelle.
Perspectives d'une stratégie hydrogène pour l'Union européenne
L'hydrogène propre peut et devrait être une solution majeure pour accélérer la décarbonation des économies européennes et pour faciliter le processus visant à atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette étude en analyse les enjeux pour l'Union européenne côté offre et usages finaux.
La stratégie hydrogène de la Corée du Sud et ses perspectives industrielles
La Corée du Sud est un pionnier de l'hydrogène. Le premier véhicule électrique commercial à pile à combustible (Tucson i × 35) fut lancé en 2013 par le constructeur automobile sud-coréen Hyundai. Deux ans plus tard, POSCO Energy, le principal producteur d'énergie privé de Corée du Sud, achevait la plus grande usine au monde de fabrication de piles à combustible.
L’hydrogène vert dans les pays du Sud, un nouveau colonialisme ?
Poussés par les pays du Nord pour lutter contre le changement climatique et répondre à la nécessité de décarboner les économies, les projets de production localisés dans les pays du Sud font l’objet de vives critiques.
La crise énergétique fragilise la relation entre la France et l'Allemagne
L'affrontement entre Paris et Berlin sur les questions énergétiques est fondamental car il concerne des orientations stratégiques de très long terme des deux côtés du Rhin, explique Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri. La France et l'Allemagne rallient chacune leurs alliés pour peser dans les négociations européennes.
Hydrogène: recrudescence de plans nationaux
Le forum Hyvolution s’ouvre ce 1er février à Paris. Pendant deux jours, les acteurs de la filière hydrogène se réunissent. L'occasion de promouvoir ce secteur moins de trois ans après la présentation du plan de stratégie de la France pour le déploiement de l'hydrogène. La France est loin d'être la seule à avoir adopté un programme pour développer la production et l'usage de ce vecteur énergétique.
Pour une filière nationale d’hydrogène bas carboné
Les trajectoires permettant l’atteinte d’un objectif zéro carbone en 2050 confère à l’hydrogène vert un rôle crucial pour la décarbonation de l’industrie et de la mobilité lourde. La stratégie nationale française, présentée en septembre 2020, prévoit ainsi 7,2 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030.
Faut-il importer massivement de l’hydrogène vert ou le produire localement ? Le débat fait rage
De nombreux pays, l'Allemagne en tête, entendent importer de très grands volumes d'hydrogène pour décarboner leur économie, depuis des régions du monde disposant d'énergies renouvelables très compétitives. Cette vision d'un commerce longue distance de la molécule verte ne fait pas l'unanimité, notamment pour des enjeux de souveraineté. La France, par exemple, défend une production locale. Au-delà de ces clivages géopolitiques, le transport d'hydrogène renouvelable rencontre un certain nombre d'écueils technique, économique ou encore climatique. Explications.
« A trop demander à l’hydrogène, on ne rend pas forcément service à la transition énergétique »
L’expert de l’énergie Cédric Philibert met en garde, dans une tribune au « Monde », contre un enthousiasme qui ferait déborder l’hydrogène de ses usages véritablement efficaces et rentables, dans l’industrie, la sidérurgie ou les transports.
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.