La puissance industrielle de l'Allemagne en danger. Le double choc de la transition énergétique et du risque géopolitique
L’industrie manufacturière allemande, cœur de l’activité économique en Allemagne, subit depuis quelques années une conjonction de chocs qui pourraient finir par remettre en cause sa présence encore forte sur le sol allemand : mise en place d’une transition énergétique qui la prive à court terme définitivement des ressources énergétiques fossiles extraites du sol allemand ainsi que du nucléaire, remise en cause des importations d’énergies fossiles en provenance de Russie censées remédier aux fermetures de tous les sites de production d’énergie fossile et nucléaire allemands, capacité actuelle faible des énergies renouvelables à satisfaire les besoins énergétiques importants de l’industrie manufacturière et temps nécessaire à la mise en place d’alternatives en matière d’importation de ressources énergétiques.
L’autonomie stratégique européenne en matière d’énergie : quelle ambition, quels moyens ?
Le concept d’autonomie stratégique, promu par la France dès 2017 puis par la Commission européenne en 2021, a trouvé une justification évidente à partir de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, même s’il n’est pas suffisant pour relever tous les défis soulevés sur le moyen et long terme.
Vers une ère métallisée : renforcer la résilience des industries par un mécanisme de stockage stratégique de métaux rares
La décarbonation de nos économies, les défis de renforcement de la résilience des chaînes de valeur industrielles, de la réindustrialisation notamment par les technologies bas-carbone et digitales, et la fin d’une période de pétrole et de gaz bon marché accélèrent l’avènement d’une ère de dépendances accrues vis-à-vis des métaux dans un contexte de compétition nouvelle et croissante pour l’accès aux ressources.
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l'UE : une pièce du puzzle de la décarbonation de l'industrie
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) œuvre en faveur d’un meilleur alignement entre les intérêts climatiques et commerciaux de l’Union européenne (UE). Néanmoins, un volet complémentaire de politiques domestiques et extérieures sera nécessaire pour soutenir la décarbonation des industries énergo-intensives européennes et mondiales.
Un nouvel élan pour le captage, stockage et utilisation du carbone (CCUS) en Europe
Les années 2020 et 2021 sont des années charnières pour les technologies de captage, stockage (CCS) et/ou réutilisation du carbone (Carbon Capture, Utilization and Storage – CCUS) en Europe. Une deuxième vague de projets, bien différente de celle des années 2000, est en cours de développement.
Vers un rôle accru du CCS dans la décarbonation industrielle en Allemagne et en France
Cette étude analyse de manière approfondie les politiques et projets de captage, stockage (CCS) et/ou réutilisation du carbone (Carbon Capture, Utilization and Storage – CCUS) en Allemagne et en France.
Après l'éclatement de la bulle : les facteurs de développement des chaînes de valeur internationales de l'hydrogène
Les lois de la physique et les réalités géographiques l'emporteront sur les mythes de l'hydrogène : celui-ci sera utilisé dans les industries chimique et sidérurgique, permettra de produire des carburants neutres en carbone pour les transports maritimes et aériens et, à terme, il assurera la sécurité des réseaux électriques entièrement décarbonés.
L'Alliance européenne des batteries passe à la vitesse supérieure
Saft, fabricant français de batteries, et Opel, filiale allemande du groupe automobile PSA, lancent un grand projet d'investissement dans la production de cellules de batterie pour le véhicule électrique. L'Union européenne va-t-elle enfin contester la domination asiatique sur ce marché ? Quelles sont les chances de succès de l'Alliance européenne des batteries et quels enseignements tirer pour la politique industrielle européenne ?
Transformation numérique de l’industrie : l’enjeu franco-allemand
L’enjeu de la transformation numérique de l’industrie a provoqué en France comme en Allemagne le retour de l’État et l’instauration d’une politique industrielle subsidiaire. Se sentant menacée dans son leadership industriel, l’Allemagne a mobilisé ses ressources à travers l’Industrie 4.0 en construisant une vision autour du concept de « système cyber-physique » avant de développer dans chaque Land une offre d’accompagnement. La France a de son côté forgé le concept d’Industrie du futur en suivant une logique de modernisation de l’outil de production, renforçant notamment l’automatisation et misant sur l’intégration de nouvelles briques technologiques. Les deux pays disposent désormais d’une infrastructure d’accompagnement sur leurs territoires respectifs. Les enjeux de l’Industrie 4.0 pour les systèmes de production, l’organisation du travail, les métiers, les compétences et l’emploi y sont anticipés à travers des instances de dialogue et de concertation.
Corée du Sud, la septième armée du monde ?
Alors que la Corée du Nord poursuit le développement de son arsenal non conventionnel et met au défi la communauté internationale, la Corée du Sud est plus que jamais en première ligne pour le maintien de la sécurité en Asie du Nord-Est.
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Transformation numérique de l’industrie : l’enjeu franco-allemand
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Les investisseurs chinois en Éthiopie : l’alliance idéale ?
Depuis la fin du régime du Derg en 1991, les relations entre la Chine et l’Ethiopie n’ont cessé de s’améliorer et les intérêts économiques des deux pays de converger.
La transition énergétique : un défi pour l'industrie allemande
En s’engageant dans une transition énergétique sans précédent au niveau international, l’Allemagne a lancé un défi à son industrie. De nombreux problèmes sont mis à jour ou accentués par ce processus, au niveau des prix de l’électricité, de la sécurité de l’approvisionnement, des importations, des capacités de stockage ou du développement du réseau. Si les entreprises dans le secteur des énergies renouvelables ou de l’efficacité énergétique peuvent espérer profiter de la situation, les entreprises les plus énergivores sont particulièrement exposées aux hausses de coûts.
La coopération militaro-industrielle au coeur des relations indo-russes
Le renforcement des capacités militaires de l'Inde, qui passe par une nette augmentation du budget consacré à l'acquisition d'armement à l'étranger, suscite bien des convoitises. Cet intérêt est encore accentué par la volonté officielle de l'Inde de diversifier ses approvisionnements qui furent pendant longtemps un marché largement dominé par des systèmes d'armes conçus à l'époque soviétique.
L'économie allemande en sortie de crise. Une surprenante résilience
Déjouant la plupart des prévisions, l’économie allemande se rétablit avec une rapidité surprenante, à peine un an après la crise la plus sévère qu’elle ait traversée depuis plus d’un demi-siècle. Les sources de la croissance allemande sont en train de se réorienter vers la demande intérieure, sans pour autant se détourner de la demande mondiale.
L'économie européenne de défense malade de la crise
Le secteur européen de la défense génère 86 milliards d’euros si l’on ne tient compte que du chiffre d’affaires 2009 de l’industrie de défense dans les trois segments aéronautique, terrestre et naval. L’industrie de la défense en Europe représente environ 400 000 emplois directs auxquels il faut ajouter 1,8 million d’emplois dans les forces armées. Le volume d’emplois directs de l’industrie de défense et des forces armées en Europe se situe donc aux environs de 2,2 millions.
Les drones MALE : Quelles options pour l'Europe ?
Les pays européens, France en tête, doivent prendre sans tarder une décision en matière de développement et d’acquisition de drones MALE. Leurs choix seront cruciaux non seulement pour préserver la souveraineté opérationnelle des Européens au plan militaire, mais aussi pour garantir l’avenir de l’industrie aéronautique européenne.
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