Cuba: il était une fois la Révolution
Il aura fallu dix-huit mois de négociations sécrètes, tantôt au Canada, tantôt au Vatican où le pape François a servi d’intermédiaire pour obtenir cette réconciliation historique.
Ce rapprochement spectaculaire et inattendu met fin à cinquante-trois ans de confrontations. Mais pourquoi le dégel des relations entre les Etats-Unis et Cuba survient-il aujourd’hui ? Quelles peuvent être les conséquences de ce réchauffement diplomatique ? Saluée par les dirigeants d’Amérique latine, cette réconciliation tourne la page d’un demi-siècle de glaciation. Le mur est tombé entre les Etats-Unis et l’île de Fidel. Mais si la Guerre froide semble prendre fin à l’Ouest, à l’Est au contraire la tension monte d’un cran avec la Russie de Vladimir Poutine. Sur fond de crise ukrainienne et de baisse des cours du pétrole, le maître du Kremlin qui doit faire face aux conséquences des sanctions occidentales et à l’effondrement de sa monnaie, a accusé les Occidentaux de se comporter comme un "empire" qui veut "faire marcher au pas ses vassaux" et de créer un nouveau "mur" en Europe.
Japon : décrypter la vision stratégique du Premier ministre Ishiba. Vers une version asiatique de l’OTAN ?
Shigeru Ishiba a été élu à la tête du Japon début octobre. Sa proposition de réviser l’alliance de sécurité avec les États-Unis et créer une version asiatique de l’OTAN a attiré l’attention et suscité de vifs débats.
Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.
L'Allemagne et l'OTAN : la nécessité d'un engagement accru
La guerre d'Ukraine fait prendre brutalement conscience à l'Allemagne de la vulnérabilité de son territoire et révèle l'état d'impréparation de son armée pour participer à u conflit de haute intensité.
EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?
En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.
Des jumeaux mal en point : le SCAF et le Char du futur et la coopération franco-allemande
Le système de combat aérien du futur (SCAF) et le char du futur (MGCS) sont les derniers projets issus d’une coopération d’armement, franco-allemande s’étendant sur les 70 dernières années. Le SCAF et le MGCS incarnent une coopération franco-allemande ancrée au cœur du projet européen.
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