L'Internet djihadiste
Sites internet, forums, réseaux sociaux et applications de messagerie chiffrées, Marc Hecker retrace l'évolution de la propagande djihadiste à l'ère numérique et identifie les grands défis à relever en matière de suppression de contenus et de contre-discours.
Twitter, une arme diplomatique non-conventionnelle
Quelques mots souvent, quelques phrases parfois, pour faire savoir son opinion au monde entier : c’est la force du réseau social Twitter. L’un des plus célèbres de ses utilisateurs s’appelle Donald Trump. Jusqu’à présent, le président américain en a privilégié une utilisation compulsive et souvent vindicative. Twitter lui permet de contourner les médias traditionnels qu’il aime abhorrer, tout en s’adressant directement à des audiences étrangères – peuples comme chefs d’État.
Souvent agressifs et sarcastiques, toujours ponctués de points d’exclamation, les tweets du nouveau président bouleversent les codes diplomatiques habituels. Sans nuances, ces messages d’un maximum de 140 caractères lui permettent de dicter le rythme de l’actualité.
En politique internationale, la provocation permanente de ces tweets a des effets immédiats. On pense à la récente remise en cause de la « Chine unique ». Ils viennent remettre au goût du jour ce qu’on appelle la « diplomatie numérique », souvent présentée comme un avatar de la diplomatie publique, c’est-à-dire comme un moyen d’entrer directement en contact avec les sociétés civiles en utilisant les réseaux sociaux afin de mettre en oeuvre des stratégies d’influence.
Là n’est pas le moindre des paradoxes de Twitter : le site, qui n’est jamais parvenu à trouver un modèle économique viable depuis son lancement en 2006, est devenu un puissant mégaphone dans les relations internationales. Indissociable de ses hashtags – ces mots-dièses permettant de classer les sujets de discussion – comme les mobilisateurs #BringBackOurGirls (rendez-nous nos filles) ou #BlackLivesMatter (les vies des Noirs comptent), Twitter est aujourd’hui incontournable de la pratique diplomatique.
"Twitter, nouveau bras armé des militaires"
"C’est une première. L’Etat-major des armées françaises vient d’ouvrir un compte twitter. Longtemps, pourtant, les réseaux sociaux ont constitué une menace pour le secret défense, une hérésie culturelle pour la « grande muette ». Les militaires et les nouveaux médias, tour du monde numérico-stratégique, dans l'#InstantM."
Réseaux sociaux et mouvements de résistance politique en Afrique australe
Quelle est la signification politique des «mouvements hashtag» et des campagnes politiques utilisant les réseaux sociaux pour diffuser de l'information et mobiliser l’opinion en Afrique australe ?
Réseaux sociaux et mobilisations citoyennes. Le nouvel activisme tchadien
« Lutter pour l’instauration d’un État de droit réel garantissant la liberté d’opinion, la laïcité, la justice et la bonne gouvernance», tels sont les objectifs proclamés du mouvement citoyen Iyina (« On est fatigué », en arabe dialectal) constitué en 2015. Dans un contexte de multiplication des plateformes d’opposition en Afrique au sujet des mandats de trop, l’émergence d’un activisme citoyen au Tchad passe relativement inaperçue.
Le tsunami numérique. Gérer les catastrophes naturelles à l'heure des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux permettent une nouvelle gestion des catastrophes naturelles, voire des violences sociales. Il devient plus facile de localiser les victimes, de trouver des lieux de refuge, de coordonner l'aide humanitaire. La prévention est aussi rendue plus efficace. Cet outil sera de plus en plus présent dans la gestion des catastrophes mais il n'est pas sans risque du fait de son caractère ouvert qui rend les contrôles plus difficiles.
L'irruption des réseaux sociaux sur la scène internationale
Il est peu de dire que les réseaux sociaux ont transformé les échanges entre individus et les rapports entre États et citoyens, conférant à ces derniers une puissance d’information et de mobilisation inédite. Les profits des entreprises qui les développent témoignent de la croissance ultrarapide du nombre d’inscrits et des montants investis. Le Web participatif, les blogs, Facebook et Twitter, peu coûteux et faciles d’utilisation, donnent à chacun la possibilité d’être informé et d’informer lui-même en temps réel.
L'Internet djihadiste
Sites internet, forums, réseaux sociaux et applications de messagerie chiffrées, Marc Hecker retrace l'évolution de la propagande djihadiste à l'ère numérique et identifie les grands défis à relever en matière de suppression de contenus et de contre-discours.
Twitter, une arme diplomatique non-conventionnelle
Quelques mots souvent, quelques phrases parfois, pour faire savoir son opinion au monde entier : c’est la force du réseau social Twitter. L’un des plus célèbres de ses utilisateurs s’appelle Donald Trump. Jusqu’à présent, le président américain en a privilégié une utilisation compulsive et souvent vindicative. Twitter lui permet de contourner les médias traditionnels qu’il aime abhorrer, tout en s’adressant directement à des audiences étrangères – peuples comme chefs d’État.
Souvent agressifs et sarcastiques, toujours ponctués de points d’exclamation, les tweets du nouveau président bouleversent les codes diplomatiques habituels. Sans nuances, ces messages d’un maximum de 140 caractères lui permettent de dicter le rythme de l’actualité.
En politique internationale, la provocation permanente de ces tweets a des effets immédiats. On pense à la récente remise en cause de la « Chine unique ». Ils viennent remettre au goût du jour ce qu’on appelle la « diplomatie numérique », souvent présentée comme un avatar de la diplomatie publique, c’est-à-dire comme un moyen d’entrer directement en contact avec les sociétés civiles en utilisant les réseaux sociaux afin de mettre en oeuvre des stratégies d’influence.
Là n’est pas le moindre des paradoxes de Twitter : le site, qui n’est jamais parvenu à trouver un modèle économique viable depuis son lancement en 2006, est devenu un puissant mégaphone dans les relations internationales. Indissociable de ses hashtags – ces mots-dièses permettant de classer les sujets de discussion – comme les mobilisateurs #BringBackOurGirls (rendez-nous nos filles) ou #BlackLivesMatter (les vies des Noirs comptent), Twitter est aujourd’hui incontournable de la pratique diplomatique.
"Twitter, nouveau bras armé des militaires"
"C’est une première. L’Etat-major des armées françaises vient d’ouvrir un compte twitter. Longtemps, pourtant, les réseaux sociaux ont constitué une menace pour le secret défense, une hérésie culturelle pour la « grande muette ». Les militaires et les nouveaux médias, tour du monde numérico-stratégique, dans l'#InstantM."
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