Au Gabon, «recompter les voix ne va servir à rien»
Pour Cyril Musila, chercheur associé au programme Afrique subsaharienne de l'IFRI et spécialiste de l'Afrique centrale, la communauté internationale aurait dû anticiper l'élection gabonaise bien en amont afin d'éviter les irrégularités et les affrontements... Si la France intervient maintenant, pour quelque camp que ce soit, on va dire que c'est le retour de la Françafrique. Que l'on intervient pour préserver le pouvoir en place ou au contraire le faire changer de camp. Il ne faut pas venir seulement quand cela commence à tirer et, à chaque fois, passer à côté de l'histoire. Il faudrait que les observateurs viennent bien en amont pour préparer une élection honnête et qu'ils aident et surveillent la confection du fichier électoral...
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